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14

Sur ses deux recueils majeurs :

les

Documents décoratifs

et les

Figures décoratives

157. MUCHA

(Alfons). Lettre autographe signée, en tchèque, au peintre František Tichý. Prague, 14 janvier 1934. 2 pp.

in-12 oblong in-12, en-tête imprimé à son adresse.

1 000 / 1 500

Traduction :

«

... Je vous prie de me dire si je n’aurais pas oublié quelque part chez vous mon œuvre (mes œuvres)

Les Documents

décoratifs

et

La Figure dans la décoration

.

Je n’arrive pas à les retrouver ici et ne sais pas où je les ai égarés ; j’en

ai un besoin urgent. Je vous prie de me dire obligeamment si vous les avez en mains.

“Unie” cherche de nouveau l’original du vitrail “Slavia” – variante définitive.

En attendant, ils cherchent dans toute

la maison. Ceci, peut-être, ne serait-il pas chez vous ?

Je vous prie de me dire en même temps si monsieur le maire a mentionné sa visite dans mon atelier ? Dois-je l’inviter

séparément – pour cette raison que les tableaux sont à dérouler...

»

Étape essentielle dans l’histoire de l’Art nouveau,

Les Documents décoratifs

et

les Figures décoratives

sont des

recueils de planches publiés en

1902

et

1905

par Alfons Mucha, qui poursuivait là un triple but : prouver la diversité

de son talent en diffusant un choix de compositions anciennes et nouvelles, proposer des modèles pour les arts

décoratifs, et établir des canons pour un style dont il était un des principaux représentants.

Alfons Mucha fit souvent tirer ses travaux d’illustration dans l’imprimerie « Unie » [Union] à Prague, dont plusieurs

pour la banque et mutuelle Slavia : par exemple une affiche en

1896

, ou, en

1934

, une brochure pédagogique à

distribuer aux jeunes mères.

C’est encore commandité par Slavia qu’il conçut et fit réaliser en

1931

un grand vitrail polychrome pour la cathédrale

Saint-Guy de Prague.

158. NANTEUIL

(Célestin). Lettre autographe signée. Paris, 23 février 1856. 1 p. in-8.

200 / 300

«

... Quoique le prix offert pour mon tableau soit inférieur à celui que j’espérais,

j’accepte pourtant...

la somme de

1000

que l’on me propose

par votre intermédiaire, et vous prie de conclure cette affaire. Veuillez, pourtant... faire valoir

que le

cadre

a une valeur de 200 francs, et voir s’il ne serait impossible de faire augmenter un peu la somme proposée...

Et dans le cas où vous penseriez qu’il serait mieux de terminer

de suite

, au prix convenu, soyez assez bon pour vous

charger... de transmettre

mon acceptation

...

»

159. PASCIN

(Julius Pincas, dit). 2 missives autographes signées à Henriette Lebusivitch, dont une avec pli renforcé.

200 / 300

– Lettre autographe signée «

Pascin 

» à Henriette [Lebusivitch] et Léa. S.l.n.d. : «

J’ai trouvé votre mot sous ma porte,

en rentrant, assez tard ce matin et impossible, un dimanche, de vous prévenir. Je ne pourrai pas être chez moi ce soir.

Je vous prie de m’excuser. Je retournerai vers la fin de la semaine retrouver Lucy (qui va

très

bien) mais j’espère qu’on

se revera avant.

Je vous fairai signe pour un soir où l’on organizera une petite sortie. Bonjour ! Amitiés !

... 

» Le

peintre entretint une liaison orageuse et malheureuse avec Cécile Vidil, dite Lucy, qui fut son modèle.

– Carte postale autographe signée à Henriette Lebusivitch à Paris. Le Caire,

15

novembre

1926

: «

Salutations 

».

Au recto, portrait photographique d’un groupe de femmes égyptiennes.

Henriette Lebusivitch fut d’abord modèle, posant notamment pour Pascin, puis, après avoir collaboré un temps avec

Pierre Loeb, elle tint une importante galerie avec son mari André Gomès.