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163. RAFFAËLLI
(Jean-François). Dessin original (encre et plume, 7 x 6 cm) avec légende autographe signée, sur
une p. in-12. S.d.
200 / 300
«
...
Ceci n’est pas mon portrait ! – Je suis beaucoup plus beau !
»
Raffaëlli « occupera une place à part dans l’art du siècle » (Huysmans).
L’art du peintre et graveur Raffaëlli,
son « naturalisme critique », suscita l’admiration de personnalités comme Degas, Zola, Mirbeau et surtout Huysmans
dont il illustra les
Croquis parisiens
(
1880
) et
Les Sœurs Vatard
(
1909
). Il donna aussi des gravures pour
Les Types de
Paris
(
1899
), recueil collectif de textes de Goncourt, Huysmans, Mirbeau, Mallarmé...
Les Roses
164. REDOUTÉ
(Pierre-Joseph). Apostille autographe signée («
reçu le montant cy-dessus...
», s.d.) sur une pièce
manuscrite de la librairie Treuttel et Würtz (Paris, 29 avril 1820, 3/4 p. in-4).
500 / 600
Concernant l’édition originale de son splendide ouvrage
Les Roses
,
imprimée par Didot aux formats in-folio et
in-
4
, et publiée par Treuttel et Würtz de
1817
à
1824
:
«
Fourni à Messieurs Treuttel et Würtz libraires, par P. J. Redouté
éditeur de l’ouvrage des roses.
7 exemplaires in f° à 40 frs la livraison... 280 f.
1 ex. in f° à 50 f... 50
24 ex. in 4°, 16
e
liv
[raison]
à 20 f... 480...
»
Joint,
un reçu signé de la griffe de l’imprimeur-libraire Charles-Louis-Fleury Panckoucke (Paris,
8
juillet
1826
) pour
le paiement par un souscripteur de la
32
e
livraison de la réédition au format in-
8
des
Roses
parue de
1824
à
1826
.
Le Penseur
165. RODIN
(Auguste). Lettre signée à Gustave Geffroy. Paris, 25 mai 1905. 3/4 p. in-12, en-tête imprimé à son adresse
du 182 rue de l’Université, enveloppe.
1 000 / 1 500
À propos de la souscription pour placer
Le Penseur
sur le parvis du Panthéon
(sur cette affaire,
cf. infra
n°
35
).
«
Je crois comme vous le pressentez qu’il est préférable que ce soit Mourey qui écrive, une lettre, paraphée de votre
signature, à M. Dujardin-Beaumetz. Croyez-moi votre bien dévoué...
Mais c’est comme vous voudrez.
»
Rodin a sculpté en 1905 un buste de son ami Gustave Geffroy
. L’écrivain et critique d’art, dont Edmond de
Goncourt admirait la langue riche et colorée, fut un soutien indéfectible du sculpteur dont il souligna avec force
l’originalité.




