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François dit
Casimir
, baron DUDEVANT
(1795-1871) mari de George Sand.
L.A.S., Nohant 24 juin 1834, à Jules B
oucoiran
à Paris ; 2 pages in-8, adresse, cachets postaux.
a
u
précepteur de
son
fils
M
aurice
. Il est passé le voir avant son départ avec son fils Maurice, « qui demande toujours quelques affaires qu’il a laissé chez sa
mère ». Il parle des élections dans l’Indre, auxquelles d
uris
-d
ufresne
a renoncé à se présenter, puis longuement de sa santé, éprouvée par un récent accident
qui l’a laissé sans connaissance. Délirant de fièvre, il a été soigné par l’application de 48 sangsues, un long alitement, etc. Il est encore convalescent. Il
prie de lui donner des nouvelles de Maurice : « s’il continue à bien travailler, grondez-le un peu de ma part, car il ne m’a pas écrit depuis trois semaines, il
m’a écrit 2 fois la première semaine de mon départ, et depuis ce tems, il ne m’a pas donné signe de vie ; je présume que ce sont les sorties chez sa bonne
Maman qui en sont cause »...
o
n
joint
le faire-part de son décès (8 mars 1871) ; et 1 P.S. par son père Jean-François d
udeVant
comme chef de brigade du 14
e
Hussards Livourne 3 floréal
III (22 avril 1795).
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e
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George SAND
.
L.A.S., [Paris 14 octobre 1834], à Adolphe g
uéroult
; ¾ page in-8, adresse. [833]
« Venez donc me voir, Monsieur, si vous n’avez pas oublié jusqu’à mon nom. Pour moi je me souviens toujours avec reconnaissance de l’amitié que
vous m’avez témoignée autrefois et je vous prie de me la conserver. Venez dîner ou déjeuner avec moi, ce sont les heures où l’on me trouve toujours »...
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e
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George SAND
.
L.A.S. « George », Nohant [29 juin 1835], à l’avocat Jean-Joseph B
idault
à Saint-Amand-Montrond ; 1 page et demie in-4, adresse. [955]
B
elle
lettre
à
un
aMi
de
M
icHel
de
B
ourges
,
aVant
son départ
pour
la
s
uisse
.
« Mon cher Monsieur de Barnave, je ne conçois rien aux reproches mêlés à votre aimable adieu. Vous avez pris beaucoup trop au sérieux deux ou trois
paroles parties d’un cœur ambitieux de votre amitié. Je suis trop désireux de vous inspirer ce sentiment pour n’y pas croire, dès que vous me le promettez.
J’espère bien que dans le cours de notre existence berrichonne, nous aurons l’occasion de nous le prouver réciproquement ». Elle espère que Mme Bidault
« n’aura pas peur de l’impie George Sand, elle qui debout sur les marges du pont d’enfer, lorgne si tranquillement les abîmes. Ce trait de courage lui assure
mon admiration. […] Si mes courses vagabondes me poussent vers St-Amand, le pédestre bohémien ira frapper à sa porte et lui demander le pain et le sel
de l’hospitalité. S’il va en Chine, il fera des vœux pour sa santé et se souviendra avec reconnaissance de la sympathie précieuse et honorable du citoyen de
la Gironde. Je suis trop heureux que
Lélia
vous ait fait passer une heure ou deux et vous prie de lui garder votre appui contre les attaques un peu dures dont
la malheureuse a été l’objet. Je pars pour la Suisse. Envoyez-moi un souvenir de tems en tems par la première hirondelle ou par le premier nuage venu. […]
Gironde, plaine ou montagne ad libitum (au diable la canne de M. de Robespierre) »...
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