FRAYSSE & Associés. Collection de Monsieur Edouard Cochet - page 55

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George SAND
.
L.A.S. « George », [Paris 13 décembre 1836, à son ami Alexis d
uteil
] ; 4 pages in-8. [1308]
Elle va envoyer à son « cher vieux » un billet de 1.000 fr. pour payer diverses sommes, dont « le port des effets que j’ai dirigés de ma mansarde sur
Nohant ». Elle le charge aussi de bien accueillir Scipion
du
r
oure
qui va venir à Nohant pour la voir : « préviens MES GENS et Brazier […] Tu lui diras qu’une
raison majeure (mon fils malade) me fait manquer au rendez-vous que je lui ai donné. Mais qu’il faut qu’il m’attende philosophiquement à Nohant ou qu’il
vienne à Paris, rue Laffitte 23 ». Elle ne sait quand elle pourra partir : « Maurice a une sorte de maladie de langueur qui m’attriste beaucoup et m’inquiète
même. Cela joint à l’ennui et au dégoût que Paris m’inspire ne me rend pas gaie ». Elle a été « enrhumée à ne pas bouger pendant plusieurs jours » et n’a
pu s’occuper de M. Mollié : « Je ferai auprès de ces vilains matous, tout ce qu’il sera possible de faire sans me déshonorer complètement. […] Adieu mon
cher vieux ami, donne-moi des nouvelles de cheux nous, de ta femme, de ta
couée
&c – Je vous chéris et vous bige de toute mon âme »...
600 / 800
e
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George SAND
.
L.A.S. à la suite d’une L.A.S. de Félicien M
allefille
, Nohant 5 novembre 1837, à Édouard c
Harton
; 2 pages in-8 (dont une demi-page autographe), adresse.
Félicien M
allefille
recommande A. d
eMay
« qui désire entrer avec vous en rapport d’affaires et de littérature. Il doit vous adresser en même temps que
cette lettre ou du moins très prochainement un manuel de musique à mettre dans l’ouvrage quasi-encyclopédique que vous allez, dit-on, publier sur les
sciences et les arts, et quelques articles biographiques pour
le Magasin Pittoresque
»… George Sand ajoute sa propre recommandation : « Je n’ai d’autre
titre à vos yeux qu’une vive sympathie d’opinion et une haute estime personnelle. Agréez-en l’assurance sincère et si vous pouvez obliger mon compatriote
Mr Demay, ex-précepteur de mon fils, faites-le avec bonté »…. [Mallefille avait succédé à Amand Demay comme précepteur des enfants de George Sand,
dont il devint alors l’amant.]
250 / 300
e
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George SAND
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L.A.S. « George », [Paris août (?) 1838], à son « cher Boutarin » (Alexis d
uteil
) ; 4 pages in-8. [1773]
i
ntéressante
lettre
au
sujet
de
ses
enfants
et
de
son
ancien Mari
après
leur
séparation
.
Elle apprend que Casimir d
udeVant
est très malade. « Dis-moi ce qu’il devient et s’il est dans l’intention de venir chercher ses enfants pour passer le
mois de vacances avec eux. J’irais peut-être avec eux dans le Midi afin de ne pas faire d’histoire avec Mr Dudevant la première année. Je me tiendrais aux
environs de Nérac 15 jours ou trois semaines, et de là, je les emmènerais dans un climat plus chaud pour passer l’hiver. Je suis retenue ici par mes affaires
théâtrales
qui se sont renouées avec la Porte St Martin. C’est encore un secret pour le public aussi n’en parle à personne. Je me hâte de terminer mon travail
et quand il sera livré je partirai, je crois sans assister à la représentation, car je crains que la mise en scène ne tarde et ne me pousse jusqu’au temps froid où
Maurice est menacé de rhumatismes. Jusqu’ici il va bien, ainsi que Solange, et moi aussi ». Elle a prié son ami David Richard, ami intime de Charles Didier,
« et la plus excellente créature qui soit au monde, d’aller faire connaissance avec la famille Molliet, et de lui offrir ses services ; car il est secrétaire du préfet
[…] C’est une belle intelligence, un grand cœur et un charmant caractère ». Elle évoque ses amis bordelais, dont son ancien amant Aurélien de Sèze…
800 / 1 000
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1...,45,46,47,48,49,50,51,52,53,54 56,57,58,59,60,61,62,63,64,65,...96
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