FRAYSSE & Associés. Collection de Monsieur Edouard Cochet - page 64

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206
George SAND
.
L.A.S., Nohant 12 novembre 1850, au chanteur Carlo s
oliVa
; 1 page et quart in-8.
a
u
sujet
des
leçons
de
cHant
données
à
sa
fille
adoptiVe
a
ugustine
a
ugustine
de
B
ertHoldi
.
« Mon bien cher maître, Je vous remercie de cœur des soins que vous avez donnés à mon enfant. Elle en est enthousiasmée de joie et de reconnaissance.
Elle a compris la valeur de vos conseils et je suis sûre qu’elle les mettra à profit, jusqu’au moment où il lui sera possible de venir vous les redemander ». Elle
le remercie et veut le payer : « Je crois me rappeler que le prix de vos leçons est 15 f. C’est peu pour de si bonnes leçons et si je me trompe, redressez-moi »...
400 / 500
e
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George SAND
.
L.A.S., [Paris 1851-1856] ; 1 page in-12 sur papier bleu.
« Merci mille fois, Monsieur, de votre extrême obligeance. Je vous attendrai aujourd’hui de 1 h. à six heures, ainsi prenez le moment qui vous conviendra
le mieux dans la journée ». Elle donne son adresse : « Rue Racine 3 ».
200 / 250
e
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George SAND
.
L.A.S., [Paris] 15 février 1852, [à Mme Émilie g
uyon
?] ; 1 page in-8.
« Je n’ai pas reçu la première lettre dont vous me parlez, c’est l’excuse de mon silence qui eut été bien ingrat. Je vous remercie cordialement des sentimens
que vous me témoignez et regrette bien de ne pouvoir, en ce moment, vous en exprimer de vive voix ma gratitude. Mais le tems me manque absolument et
la santé aussi, pour satisfaire aux nombreux devoirs qui me sont imposés »...
300 / 400
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George SAND
.
L.A.S., [Paris] 30 mars 1852, à Louis-Auguste t
HiéBlin
; 1 page in-8, enveloppe.
Lettre « personnelle » au chef de cabinet du ministre de la Police générale [qui avait obtenu des permissions de séjour à Nohant pour Émile Aucante et
Fulbert Martin]. « Il est impossible […] d’être plus aimable que vous et plus prompt à obliger. Je vous assure que je suis bien vivement touchée de votre
bonté, et que je n’en perdrai jamais l’agréable souvenir. Veuillez faire accepter à Monsieur de M
aupas
l’expression de ma reconnaissance et me conserver
votre bienveillance auprès de lui. Je ne promets pas de n’y avoir plus recours, mais vous comptez bien, je crois, que ce ne sera jamais pour des choses que
vous auriez regret de m’avoir fait accorder »…
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George SAND
.
L.A.S., Nohant 8 avril 1852, à Louis-Auguste t
HiéBlin
; 1 page in-8, adresse.
« Vous êtes très bon. Je le sais, je l’ai dit à une mère respectable et affligée qui va vous demander un service sans importance par lui-même dans le sens
politique, important pour elle dans le sens de ses intérêts de famille. Je compte bien que vous êtes accessible à tous ; mais si mon nom est, comme vous
me l’avez fait espérer, un bon souvenir pour vous, je vous demande d’accueillir favorablement Madame p
érigois
qui vous remettra cette lettre. C’est une
occasion que je saisis de vous remercier encore et de vous dire que je n’oublierai jamais vos généreux égards pour mes amis »...
400 / 500
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George SAND
.
2 L.A.S., Nohant 14 et 19 avril 1852, à Louis-Auguste t
HiéBlin
; 4 et 3 pages in-12, une enveloppe.
B
elles
lettres
« personnelles » au chef de cabinet du ministre de la Police générale,
en
faVeur
de
ses
aMis
répuBlicains
f
ulBert
M
artin
et
é
Mile
a
ucante
.
14 avril
. Elle le prie d’intervenir auprès de M. de M
aupas
en faveur de Fulbert M
artin
: « Je vous assure qu’il est des hommes qu’on ne peut plus craindre,
quelles qu’aient
paru
leurs opinions, quand on se rend compte de la fatigue et du dégoût qui les avait atteints longtems avant la révolution du 2 décembre,
et mieux que personne, vous devez apprécier ces causes dans les
esprits
délicats et désintéressés ». Elle en profite aussi pour le prier de faire renouveler « la
permission de sursis qui concerne M
r
Émile
a
ucante
mon homme d’affaires », et qui va expirer : « j’ignore si, jusque là, la commission des grâces, auprès
de laquelle Mr Émile Aucante, appuyé par la bonne promesse que m’avait faite M
r
le Président de la République, vient de se pourvoir régulièrement, aura
pu statuer sur son sort. Je serais prise au dépourvu si l’ordre de le faire partir s’exécutait, avant que le résultat favorable que j’espère pour lui, fût arrivé. Mon
exploitation agricole, qui est peu de chose, mais qui est tout ce que j’ai, me retomberait sur les bras, et, du moment que j’aurais à compter mes gerbes de
bled et à vendre mes moutons, je crois qu’il me serait difficile de voir et de décrire les
charmes de la campagne
. Vous avez eu la gracieuseté de me dire que
vous aviez lu mes romans. Je n’ai pas d’autre titre auprès de vous que de vous avoir désennuyé quelques fois des travaux sérieux. Mais je le revendique pour
que vous me gardiez mon compteur de gerbes et mon vendeur de moutons. C’est alors que, tout de bon, je pourrai
revenir aux miens
». Elle récapitule ses
demandes, en précisant que Fulbert Martin demande la «
permission de demeurer à
L
a
C
hâtre
, où ses intérêts l’appellent impérieusement. Ce n’est pas pour
éviter la demande de recours en grâce que Mr Martin ne demande qu’un sursis. Sa situation ne lui ayant pas été notifiée, il craint de l’aggraver en se plaçant
dans la catégorie des condamnés. On lui a dit à la police qu’il était blanc comme neige, mais il l’ignore, en somme, car dans la confusion des décisions
prises, vous savez qu’il y a eu bien des erreurs de faits »...
19 avril
. « C’est encore moi, Monsieur ! Pardonnez-moi, mais il faut bien que je vous remercie, car ce n’est pas à moi, c’est à vous que je dois la sollicitude
qui s’étend sur mes amis et sur mes intérêts ». Elle a été étonnée des termes de la lettre que lui a adressée le préfet de l’Indre : « J’ai eu presqu’envie de vous
gronder de ne m’avoir pas dit qu’il dépendait de lui de faire finir d’un coup mes importunités, en m’accordant d’un trait de plume ce que l’on m’envoyait
demander à la commission, et aux autres ministères ? Que cette grâce me vienne de lui par vous, j’en serai très heureuse. J’ai seulement des remords de
vous avoir condamné à lire tant de lettres de moi »…
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