72
227
George SAND
.
L.A.S., Nohant 9 juin 1860, [à son ami Édouard c
Harton
] ; 1 page et demie in-8 à son chiffre.
Elle le prie d’employer Émile M
anceau
, « frère de mon ami Manceau que vous connaissez, et arrivant de Haïti et de Valparaiso […] Il est industrieux,
soigneux, laborieux, honnête homme s’il en fût, et digne de tout votre intérêt. Vous pouvez lui confier la reproduction de vieilles gravures sur bois,
armoiries, ornements &c. J’ai pensé à lui, pour votre histoire de France par les documents. Il fera toutes ces choses mieux et à meilleur marché que qui que
[ce] soit. Si vous n’avez pas d’ouvrage à lui donner, recommandez-le à ceux qui pourraient l’utiliser. C’est un si excellent sujet, si délicat, si sage et si exact
que je ne doute pas des ressources qu’il s’assurera bientôt. Quand on le connaîtra, on le gardera »...
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228
George SAND
.
2 lettres en partie autographes, Nohant 1860-1861 ; 1 page in-8 chaque en partie imprimée à l’en-tête
Théâtre de Nohant
, adresses.
i
nVitations
au
t
Héâtre de
n
oHant
.
10 octobre 1860
, à Jean-Charles d
uguet
à La Châtre, l’invitant avec M. Despruneaux à la soirée du 31 octobre, où l’on jouera «
Le pied sanglant
, drame
en 3 actes »...
20 septembre 1861
, à Ursule j
os
à La Châtre, l’invitant à la soirée du 31 octobre, où l’on jouera « une pièce en 3 actes » [
Le Drac
]…
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George SAND
.
L.A.S., [Nohant] 20 janvier 1862, à François B
uloz
; 3/4 page in-8, adresse.
« Mon cher Buloz, vous ne m’avez pas envoyé la 1
ère
partie de
Tamaris
. Je reçois la 2
de
aujourd’hui. Sachez ce qui en est et faites vite réparer l’oubli »...
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George SAND
.
L.A.S., Nohant 21 janvier 1862, [à Elme c
aro
] ; 4 pages et demie in-8 à son chiffre.
l
ongue
lettre
en
faVeur de
sa
nièce
l
éontine
s
iMonnet
et
de
ses
petits
-
neVeux
.
Elle demande « aide et protection pour ma nièce. Me voilà faisant du
népotisme
, voyez-vous ? mais je crois que ma nièce a bien des droits. Son mari s’est
tué pour l’empire. C’est à la lettre. En 48 et 49 il a pris tellement feu pour détruire la république qu’il en est mort de fatigue et d’agitation. L’empire était sa
passion, son idéal. Ce n’était pas le mien. Il s’est brouillé avec moi. Que Dieu lui fasse paix ! Mais il a laissé une veuve charmante qui est la fille de mon
frère et trois enfans que j’aime tendrement. La petite femme a eu un énorme courage pour élever ces trois fils dont un est maintenant grand garçon, un
cœur
d’or
». Elle a des « droits à la protection du gouvernement, ses faibles ressources, ses dépenses forcées, enfin l’état de gêne et de péril où elle se trouve ».
Mais G. Sand voudrait savoir si sa supplique a des chances d’aboutir. « Je sais que le ministre de l’instruction publique aime à faire le bien, et peut-être sait-il,
de son côté, que certains dissidents en matière d’opinion peuvent être de très honnêtes gens et des cœurs très reconnaissants. D’ailleurs je plaide ici pour
les enfans d’un homme à qui l’on n’eut pas pu faire les mêmes reproches qu’à moi, et, que ce soit par égard pour lui, ou grâce à votre bienveillant appui, je
n’en prendrai pas moins à ma charge, très sincèrement et sans effort une bonne part de la dette de reconnaissance que nous fera contracter le ministre »…
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George SAND
.
L.A.S., [Nohant] 31 décembre 1862, à Elme c
aro
; 3 pages in-8 à son chiffre.
« Cher
dissident
, comme vous êtes bon, et comment vous remercier de tout ce que vous faites pour moi ? Ma nièce [Léontine s
iMonnet
] est touchée
jusqu’aux larmes du soin que vous mettez à la diriger dans cette affaire qui est immense pour elle. C’est une petite femme courageuse et de grand mérite, qui
vous tient bien compte de vos délicates attentions. Moi j’y vois le vrai désir de nous faire arriver au but et c’est de tout mon cœur que je vous en remercie.
C’est bien bon aussi de la part du Ministre d’accorder
tout
ce qui est possible. Dites lui que j’en suis reconnaissante comme je le dois et que je me tiens
pour son obligée avec grand plaisir et grande fierté – toujours malgré les dissidences. Mais on est bien heureux, savez-vous, de sentir chez les adversaires
qu’on estime, la franchise et l’équité de cœur que l’on sent en soi-même. On ne peut pas toujours en dire autant de ceux qui pensent tout à fait comme nous
en
théorie
». Il a su par Mme Thérèse « que nous étions des gens unis et heureux au moins dans le nid : vous y viendrez prendre gîte, n’est-ce pas, quand
vous reprendrez vos grandes tournées ? »…
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Charles-Augustin SAINTE-BEUVE
(1804-1869) écrivain et critique.
4 L.A.S. et 1 L.S., 1862-1869, à divers correspondants ; 6 pages et demie in-8 ou in-12 (portraits joints).
1862-1866
. 3 charmantes lettres à une dame [Mme d
uquesnel
?], la remerciant pour des envois de corbeilles de fleurs ou de fruits, de bouquets, etc...
Jeudi
. Il propose à une dame de le retrouver chez M. n
isard
à l’École Normale : « il vous écoutera avec intérêt et vous recommandera ensuite à M.
M
ontigny
»...
11 août 1869
. Il remercie son correspondant de l’avoir aidé à se documenter sur p
ort
-r
oyal
: « Voilà pour tout biographe, soit panégyriste,
soit critique, la meilleure charpente et tous les instruments de construction. Il ne me reste à désirer que la piquante anecdote relativement à l’attaque de
Port-Royal et la confusion de la ville avec l’abbaye »...
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