81
257
Maurice
D
uDevant
dit Maurice SAND
(1823-1889) peintre et dessinateur, fils de
George Sand.
L.A.S., 17 septembre 1879, à Julien l
eMer
;
4 pages in-12.
Il l’engage à demander à t
alien
, directeur
du théâtre Cluny, pour avoir des places
pour la pièce
Claudie
de George Sand :
« La reprise a été excellente et je regrette
de n’avoir pu y aller ». La
révolution
est toujours active dans la commune
de Nohant-Vic : « On n’a pas réussi à
nommer un Maire. Quelle affaire ! Je suis
bien content d’avoir une salle d’asile pour
voisine. C’est une distraction d’entendre
piailler les enfants les jours de pluie »...
Au dos, il a noté une amusante rengaine,
à chanter sur l’air de
J’ai perdu mon
Eurydice
: « J’ai perdu l
a
t
our d
’a
uVergne
mon archevêque (celui de Bourges). Il
est mort subitement. Quel malheur ;
cinquante trois ans ; si jeune ! une si belle
main et comme il bénissait ! Ah quel
joli goupillon vous perdez mesdames de
Bourges et des environs ! »...
120 / 150
e
258
Maurice
D
uDevant
dit Maurice SAND
(1823-1889) peintre et dessinateur, fils de
George Sand.
M
anuscrit
autographe,
et
L.A.S.
« Boquillon », [septembre 1882], à sa fille
Aurore s
and
; 1 page grand in-fol., et 1
page in-8 avec enveloppe.
a
utour
du
tHéâtre de Marionnettes
.
Manuscrit du
Prologue
d’une pièce pour
marionnettes, prononcé le personnage
du directeur Balandard : « Mesdames et
Messieurs, bien qu’assez peu timide ce
n’est pas sans émoi que je vous parle ici.
[…] Puisqu’au char de Thespis vous me
donnez pour guide, je saurai jusqu’au
ciel élever les tréteaux et vous offrir
toujours des spectacles nouveaux. Mes
acteurs emploieront un discours familier
quelque fois un peu vif, pourtant jamais
grossier »… Etc.
Lettre fantaisiste adressée à Aurore s
and
par « Boquillon » (cette marionnette est un
amoureux dans
La Rosière de Viremollet
,
1879). Maurice a déguisé son écriture,
ponctuant la lettre de fautes d’orthographe,
et collant sur l’enveloppe des cachets
postaux découpés : « Mademoiselle,
Hier à la saurtit du théatre jai apris que
vous étiez parmi les Cabaleuzes qui on
troublè la représentassion. Vous êtes libre
d’avoire des préférance pour un de mes
collègue mais je sais pourquoi et ca ne
fait pas haunneur à votre goût. […] Enfin
je ne peut pas refaire votre éducation
mais Boquillon est aimé du beau sesque
et il s’en flatte »... Il signe : « Boquillon, 1
er
sujet du Théâtre de Nohant et qui touche
des feux ».
o
n
joint
3 feuilletons découpés du
journal
Le Temps
des 11, 12 et 13 mai
1876 :
Le
Théâtre de Marionnettes de
Nohant
, dernière œuvre publiée de
George Sand.
300 / 400
e
258