FRAYSSE & Associés. Collection de Monsieur Edouard Cochet - page 59

57
194
George SAND
.
Lettre-circulaire lithographiée, Paris janvier 1844 ; 2 pages in-4. [2810
bis
]
Lettre-prospectus sur « le projet de fondation d’un journal pour le centre de la France »,
L’Éclaireur de l’Indre et du Cher
….
150 / 200
e
195
Pierre LEROUX
(1797-1871) philosophe et homme politique.
3 L.A.S. ; 3 pages et demie in-8, 2 adresses.
[Décembre 1844]
, à un ami, envoyant un petit mémoire : « J’ai voulu déjouer un
coup de Jarnac
. J’écris aussi à M. Marie, en le lui envoyant. Je lui ai aussi
adressé un certificat qui prouve que le petit Maurice n’a pas la teigne. A Dieu, ami. C’est demain que M. d
upin
nous foudroie »... –
Boussac 15 décembre
,
à Paul-François d
uBois
, lui adressant son fils Jules, qui a suivi les leçons de Dubois à Polytechnique : « Il t’entretiendra d’une affaire où tu pourras peut-être
nous rendre service. En ce cas, je compte sur notre vieille amitié »... – À Eugène l
erMinier
, le priant de lui prêter 50 francs pour 8 jours. « La livraison de
l’
Encycl
. que je termine est dure à arracher, et nous sommes ruinés jusqu’à ce qu’elle paraisse »... –
o
n
joint
une feuille de propagande électorale pour Leroux, [1849], et 2 portraits.
400 / 500
e
196
George SAND
.
L.A.S., [Nohant] Lundi matin [septembre 1845], à l’abbé Jean M
arty
, curé de Saint-Chartier ; 1 page in-8 à son chiffre, adresse. [3242]
Elle le prie de « venir déjeuner ou dîner aujourd’hui avec nous, je vous aiderais à faire votre petite enquête. La famille B
iaud
ne pouvant quitter la maison
dans la semaine, cette semaine tout entière s’écoulerait encore avant le commencement des démarches pour la dispense, et puisque vous avez été assez
bon pour m’offrir de venir ici au besoin, j’en profiterais pour tâcher de vous garder un peu plus longtemps. Vous m’avez dit que M. Laisnel [l
aisnel
de
la
s
alle
] s’en allait quelquefois avec vous en enfant de chœur. Si vous pouviez lui persuader cette fois, que ses fonctions vous sont nécessaires et l’engager à
venir renouveler une ancienne connaissance, je serais doublement heureuse de vous voir »...
400 / 500
e
197
George SAND
.
2 L.A.S., Nohant septembre-octobre 1846, à Eugène de g
enoude
; 3 pages et 1 page et demie petit in-4 à son chiffre. [3504, 3512]
B
elles
lettres
pour
Venir
au
secours
de
l
aBBé
M
arty
,
curé
de
s
aint
-c
Hartier
,
qui
s
était
endetté
pour
sauVer
des MalHeureux
.
25 septembre
. « Au risque d’être importune, je viens vous rappeler mon pauvre curé, et les promesses pleines de bonté que vous m’avez faites pour lui. Le
terme fatal d’un de ces paiements arrive, et si nous ne venons à son aide, la catastrophe d’un éclat devient imminente ». Elle remercie Genoude de l’envoi
de 500 fr. : « Cela joint à une cotisation égale de ma part et à quelques petits dons particuliers que j’ai recueillis à grand peine, le sauvera au moins pour
quelque temps, des poursuites, et nous donnera celui d’aviser au reste »... Elle assure Genoude de sa sympathie...
[12 (?) octobre]
. Elle le remercie de l’envoi des 500 fr. pour son « bon curé. […] C’est un homme grave et résigné, mais d’une nature exquise, digne,
vraiment respectable. Vous avez donc très bien placé votre bienfait »… Elle verra Genoude à Paris et lui dira ce que contenait sa lettre perdue, « et je suis
sûre que vous serez aussi tolérant pour mes hérésies que l’ont été toutes les personnes éclairées et sincères que j’ai connues. Vous le serez plus encore,
parce que vous comprenez plus et mieux que tout le monde, non seulement avec l’esprit mais encore avec le cœur »...
1 000 / 1 200
e
198
George SAND
.
L.A.S. « George », [Nohant 26 janvier 1847], à son ami l’avocat Frédéric g
irerd
à Nevers ; 2 pages in-8 à son chiffre, adresse. [3573]
Elle lui envoie une réponse d’Auguste Martineau : « Fais vite. Je suis dans mes apprêts de départ pour Paris, et je t’écris en courant que je t’aime. Dis
aussi au bon père Meure, mille tendresses pour moi. […] J’espère que tu es rentré sain et sauf dans tes foyers, que tu as trouvé ta chère couvée en bon état.
J’embrasse sœur Anne et les enfants. Tu es aimable d’être venu me voir. J’en garderai un doux souvenir »…
400 / 500
e
199
George SAND
.
L.A.S., Nohant 23 novembre 1847, [à Pierre-Jacques M
eunier
] ; 2 pages et demie in-8 à son chiffre.
s
ur
le
procHain Mariage
de
sa
fille
adoptiVe
a
ugustine
B
rault
aVec
c
Harles
de
B
ertHoldi
(12 avril 1848).
Elle remercie de la bonne recommandation en faveur de Bertholdi, qui lui donne une garantie « essentielle au bonheur et à la dignité de ma famille
[…] La parole d’un magistrat a un grand poids, mais celle de l’homme privé en a encore davantage dans votre bouche. Je vois donc avec satisfaction que
je ne m’étais pas trompée sur le compte de Mr Bertholdi et que je pourrai lui confier avec sécurité le sort de l’aimable et noble enfant que mon cœur a
adoptée. […] Agréez ma gratitude pour les choses bienveillantes que vous m’adressez personnellement. J’espère que, dans la sympathie que vous accordez
à quelques-uns de mes romans, il y a beaucoup de sentiment de
compatriotisme
berrichon, et que vos souvenirs ont embelli mes pages »...
800 / 1 000
e
1...,49,50,51,52,53,54,55,56,57,58 60,61,62,63,64,65,66,67,68,69,...96
Powered by FlippingBook