61
327.
* PARMENTIER
(Antoine Augustin). L’art de faire les eaux de
vie d’après la doctrine de Chaptal…
Paris, Delalain, An XIII-1805. In-8,
[2] f., 214 p., 1 tableau dépliant hors-texte, 5 planches gravées, broché, couv.
muette ancienne, grandes marges (rousseurs, 1 pl. coupée sans manque).
Important ouvrage de Parmentier, «
où l’on trouve les procédés de Rozier,
pour économiser la dépense de leur distillation… suivi de l’Art de faire les
vinaigres simples et composés, avec la méthode en usage à Orléans pour
leur fabrication, les recettes des vinaigres aromatiques, et les procédés par
lesquels on obtient le vinaigre de bière…
».
Voir la reproduction.
150 / 200 €
328.
* PARMENTIER
(Antoine Augustin). Le maïs ou blé de Tur-
quie apprécié sous tous ses rapports. Mémoire couronné le 25 août
1784 par l’Académie royale… de Bordeaux. Nouvelle édition revue &
corrigée.
Paris, Imprimerie impériale, 1812. In-8, VIII-303 p., broché,
couv. muette ancienne (couv. usée, rousseurs, toutes marges conservées).
200 / 300 €
329.
* PARMENTIER
(Antoine Augustin),
DEYEUX
(Nicolas).
Précis d’expériences et observations sur les différentes espèces de lait,
considérées dans leurs rapports avec la chimie, la médecine et l’écono-
mie rurale.
Strasbourg, Levrault ; Paris, Barrois, An 7. In-8, [2] f., III-
420 p., [2] f., demi-basane noire XIXe, dos lisse, titre et ornements dorés,
tranches marbrées (coins et coiffe de tête réparés, rousseurs).
Voir la reproduction.
150 / 200 €
Bel envoi autographe signé de l’auteur
à Jackie Bové et accompagné
d’un billet autographe signé de Raymond Oliver au même, et petit
menu du Grand Véfour en 2 exemplaires.
Voir la reproduction.
200 / 300 €
324.
* OLIVER
(Raymond). Recettes pour un ami. Préf. et ill. de
Jean Cocteau.
Paris, Galerie J. Giraudoux, 1964. In-4, 123 p., [5] f.,
reliure pleine toile de l’éditeur, chemise, étui.
Édition originale
de cet ouvrage illustré de 30 compositions de Jean
Cocteau. Imprimé sur toile, à 880 exemplaires.
(Oberlé, 306).
200 / 300 €
325.
*
[
Manuscrit
]. [
Paris
]. Quartier St Antoine. Vendanges. Ré-
colte [de] 1724. Doublement des droits attribuez aux inspecteurs des
boissons.
1 page in-folio (légère brunissure, insolé en tête).
Document attestant de la perception des droits d’entrée dans la ville
de Paris, des vins et autres boissons alcoolisées produits à l’extérieur de
l’enceinte. «
État du produit de la recette qui a été faitte par M. Collard,
contrôleur ambulant des entrées de Paris, de l’entrée du vin des vendanges
recueillies au-delà des barrières par les bourgeois, habitans des fauxbourgs
Ste Anne, Le Temple et St Antoine […] à raison de dix sols par chacun
muid de vin et liqueur, trente sols par muid d’eau de vie, cinq sols par
muid de cidre et deux sols six deniers par muid de poiré […]
». Signature
du contrôleur général des aides, curieusement en juin 1726.
Voir la reproduction.
100 / 150 €
326.
* PARMENTIER
(Antoine-Augustin). Mémoire qui a rem-
porté le prix des arts, au jugement de l’Académie des Sciences, Belles-
Lettres, et Arts de Besançon, sur cette question : Indiquer les végétaux
qui pourraient suppléer en temps de disette à ceux que l’on employe
communément à la nourriture des hommes, et quelle en devrait être la
préparation.
S.l., s.d., [1773] In-12, 87 p., maroquin rouge époque, dos
lisse entièrement décoré de motifs dorés, pièce de titre maroquin vert, large
dentelle aux petits fers en encadrement sur les plats avec armes au centre,
dentelle dorée intérieure, doublures et gardes de tabis bleu, tranches dorées,
étui moderne de plexiglas.
Exemplaire d’exception de la première véritable œuvre de Parmen-
tier
. À cette époque, il vient d’être nommé Apothicaire en Chef des
Invalides. Il propose comme végétaux pour remédier à la disette le
marron d’inde, le gland du chêne, les racines de bryone, de glaïeul, de
chiendent, avec pour chacun leur préparation. Il indique les moyens
d’extraire l’amidon auquel on attribuait une grande valeur nutritive, et
prouve que les fécules ainsi retirées avaient les mêmes propriétés que
l’amidon de céréale…
Certains exemplaires seront précédés d’une page de titre à l’adresse
de Knapen & Delaguette à Paris. C’est le cas des deux seuls exem-
plaires signalés au Worldcat (Univ. de Padova & Berkeley). Exemplaire
d’hommage, celui-ci ne présente pas d’adresse.
Remarquable reliure aux armes de Louis-François de Monteynard,
richement décorée, d’origine bisontine ou dauphinoise, parfaitement
conservée. « Louis-François, marquis de Monteynard, gentilhomme
dauphinois, était un protégé du Prince de Condé. Lieutenant général
des armées, Inspecteur général de l’Infanterie, il a succédé à Choiseul,
le 26 janvier 1771 au secrétariat d’État à la Guerre. Il est donc devenu,
par sa fonction, administrateur de l’Hôtel royal des Invalides. Montey-
nard a poursuivi les réformes de Choiseul (sauf dans l’artillerie), obte-
nant du Roi la fondation de l’École de cavalerie de Saumur ainsi que,
le 4 Août 1772, la création de 5 écoles de médecine militaire. Victime
du complot de la Bastille orchestré par le duc d’Aiguillon, le marquis
de Monteynard démissionne du portefeuille de la Guerre le 27 janvier
1774 au profit de celui-ci. Dans la plupart des textes officiels, il signe
Montenard », explique Anne Muratori-Philip dans sa biographie de
Parmentier (1994).
Provenance : Étiquette ex-libris Kilian Fritsch doré sur pièce de cuir.
Voir la reproduction.
3000 / 5000 €
327
329
326




