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38

95.

Charles-Maurice de TALLEYRAND

. L.S. avec 4 lignes autographes,

Paris

29 floréal VII (18 mai 1799), au

Ministre de la Guerre [Louis-Marie de

Milet de Mureau

] ; 2 pages in-4, en-tête

Le Ministre des Relations

extérieures

et petite vignette.

200/250

Au sujet des demandes du citoyen

Geouffre

, « ex-adjudant général auquel le Directoire Exécutif a confié une

mission pour l’Egypte », il rappelle le précédent, entre autres, du chef de brigade

Lucotte

, parti avec son grade.

« Cependant le C

en

Geouffre m’annonce que vous l’avéz prévenu qu’on venoit d’adopter, pour l’Armée d’Orient, une

disposition particulière qui s’opposoit au succès de sa demande »… Il ajoute de sa main que si le citoyen part sans

grade, « il est dans le danger d’etre traité comme pirate, ou au moins de n’etre pas échangé s’il est pris »…

96.

Charles-Maurice de TALLEYRAND

. L.A.S. « Talleyrand », 27 prairial [VII] (15 juin 1799), au banquier

Jean-Frédéric de

Perregaux 

; 1 page in-8, adresse.

400/500

« Je voudrois bien, mon cher voisin, que vous eussiés la bonté de faire faire mon petit compte avec les interêts, je

passerai chez vous ce matin pour cet objet. Vous m’aves promis de me faire lire les papiers anglois ; soyes assez bon

pour ne pas les prêter avant que j’aye été vous voir »…

97.

Emmanuel-Joseph SIEYÈS

(1748-1836) député du Tiers de Paris aux États Généraux, conventionnel

(Sarthe), Directeur. 2 P.S. comme président du Directoire exécutif,

Paris

24 messidor et 16 fructidor VII

(12 juillet et 2 septembre 1799) ; contresignées par Joseph-Jean

Lagarde,

secrétaire général ; 3 pages et

quart in-fol., en-têtes

Extrait des Registres des Délibérations duDirectoire exécutif

,

vignettes

du

Directoire

exécutif

.

200/250

Expéditions certifiées conformes de deux arrêtés du Directoire, relatifs aux comptes du ministère des Relations

extérieures. Chacun se compose de 5 articles constatant les sommes reçues « pour dépenses secrètes » (respectivement

70 000 écus, 53 francs 2 centimes, et 128 569 francs 94 centimes), leur emploi « suivant leur destination », sans reliquat,

l’archivage des comptes « au Registre Secret du Directoire », et la remise d’une expédition au ministre, « pour sa

décharge »…

98.

Charles-Maurice de TALLEYRAND

. P.S. « Ch. Mau. Talleyrand » comme Ministre des Relations

extérieures, Paris 5 fructidor VII (22 août 1799) ; cahier de 9 pages in-fol. liées d’une cordelette tricolore.

800/1 000

Comptes des services secrets

. «

Compte que rend au Directoire Exécutif le C

en

Charles Maurice Talleyrand,

Ministre des Relations Extérieures de la dépense par lui faite sur les 300,000

f

passées par le Corps Législatif pour le service

secrêt, dans le fonds de 4,000,000

f

accordé pour l’exercice an 7

». Compte précis avec les dates, les noms des personnes,

les motifs ou conditions d’allocation et les sommes versées (de 9 à 12 000 francs). Quelques noms récurrents : Dubois-

Thainville, Desrenaudes, Démeunier, Mengaud, les Irlandais Thompson et Edmond O’Finn ; y figurent aussi des

ressortissants du Maroc, du Piémont, de la Grèce, etc., pour missions secrètes, « travail extraordinaire et secret », frais,

secours et prêts…

99.

Charles-Maurice de TALLEYRAND

. L.S. « Ch. Mau. Talleyrand », Paris 5 floréal VIII (25 avril 1800),

au citoyen

Alquier

, ambassadeur de la République française en Espagne ; ¾ page in-fol., enveloppe avec

cachet de cire rouge.

200/250

« Le C

en

Barras

ancien membre de la Convention nationale et du Directoire Executif se proposant de voyager

en Espagne, et en ayant obtenu la permission du gouvernement, je vous recommande de lui rendre tous les bons

offices qui dependront de vous. Les services qu’il a rendus à la cause de la révolution, et le rang qu’il a occupé dans la

République sont des titres qu’aucun ami de la liberté ne doit être tenté de meconnoître »…

100.

Charles-Maurice de TALLEYRAND

. L.S. « Ch. Mau. Talleyrand », Paris 18 vendémiaire X (10 octobre

1801), au citoyen

Gaudin

, ministre des Finances ; 1 page in-4.

200/250

Un ami qui demeure à Amsterdam lui a adressé, à sa demande, deux pièces de toile de Hollande, de 54 aulnes et

demi et 56 aulnes. « Mon ami, qui n’est pas negociant a negligé quelques formalités dont l’oubli a été cause que ces

2 pieces ont été arrêtées par les Douaniers de la frontiere au bureau de Agterbrug. Je suis assurément bien eloigné de

blamer cette surveillance ; mais comme son but est d’empêcher l’introduction en France de marchandises anglaises

ou de commerce anglais, j’espere, mon cher collegue, que vous voudrez bien vous contenter dans la circonstance

actuelle de l’assurance que je vous donne que ces deux pieces de toile sont veritablement d’Hollande et qu’elles me

sont adressées par un hollandois »…