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29

– Carte de visite autographe signée. S.l., juin

1910

.

«

Votre

Cézanne

est excellent

.

Je l’avais lu avant que vous ne me

l’eussiez envoyé, et je l’ai préféré tout de suite à ce que j’avais précédemment lu de vous. Il y a là des précisions, des

réalités.

L’homme Cézanne, que j’ai connu, vous l’avez fait très ressemblant.

Encore merci, et croyez à mes sentiments

très distingués... 

» Élie Faure consacra plusieurs études à Paul Cézanne, un premier article dans

Portraits d’hier

du

1

er

mai

1910

, dont il est question ici (intégré en

1914

dans son recueil

Les Constructeurs

), un second article dans

L’Art

décoratif

du

5

octobre

1911

, et une monographie complète parue chez Crès en

1923

.

– Carte de visite autographe signée. S.l.n.d. «

Avec mes remerciements pour l’hommage de votre livre que je trouve à

mon retour d’Italie, et mes meilleurs compliments...

» Élie Faure publia plusieurs ouvrages en

1910

.

[CÉZANNE

(Paul)].

Cf. supra

GASQUET (Joachim), n° 55.

39. CLEMENCEAU

(Georges). 3 cartes de visites autographes signées de son paraphe, adressées à Élie Faure. S.l.n.d.

2 enveloppes conservées adressées à «

Monsieur Élie Faure, étudiant en médecine 

» aux dates de 1898 et 1899.

400 / 500

Élie Faure fréquentait alors

L’Aurore

de Georges Clemenceau, et militait en faveur du capitaine Dreyfus : il y publia

en

1898

une lettre ouverte pour protester contre l’exil de Zola. Il deviendrait un collaborateur régulier de journal en

1902

, reprenant la critique d’art.

«

Merci, cher Monsieur, de vos bonnes paroles. Je suis tous les jours à

L’Aurore

à 6 h. J’aurai plaisir à vous serrer

la main... 

» – «

Ma plus cordiale poignée de main, avec mes souhaits les meilleurs... 

» – «

Affectueuse poignée de

main...

»

Joint : Gohier

(Urbain). Lettre autographe signée à Élie Faure. Paris,

19

octobre

1900

. Alors un des premiers

journalistes de

L’Aurore

, il accepte de rencontrer Élie Faure au journal.

— Vaughan

(Ernest). Lettre autographe signée

à Élie Faure. Paris,

16

mai

1903

. «

Je ne veux pas quitter

L’Aurore

sans vous remercier de votre affectueux concours et

à vous dire tout le regret que j’éprouve à me séparer de vous.

L’Aurore

a, grâce à vous, le plus merveilleux des critiques

d’art. Il serait fâcheux pour son bon renom qu’elle le perdît. Si vous êtes de mon avis, vous verrez tout de suite

Clemenceau qui, je le sais, vous apprécie à votre valeur. Je vous donnerai de vive voix les détails sur les péripéties de

ma dégringolade...

» À ce moment-là, Ernest Vaughan cessait son activité d’homme de presse et Georges Clemenceau

revenait à

L’Aurore

qu’il avait quittée en

1899

, mais Élie Faure allait cesser sa collaboration au journal.

« L’homme Cézanne, que j’ai connu, vous l’avez fait très ressemblant... »

40. DENIS

(Maurice). 4 missives autographes signées, soit 2 lettres et 2 cartes, adressées à Élie Faure. 1904-1923 et

s.d.

800 / 1 000

– Lettre autographe signée. Saint-Germain-en-Laye,

3

décembre

1904

.

Sur le banquet en l’honneur du peintre

Eugène Carrière

organisé par Élie Faure et qui se tiendrait le

20

décembre

1904

sous la présidence de Rodin :

«

Vous

recevrez, j’espère avant dimanche, cette réponse à un mot de Laprade

[le peintre Pierre Laprade]

qui me demande de

votre part ma participation au banquet Carrière. Je n’aime pas beaucoup, je l’avoue, les manifestations de ce genre,

mais j’accepte bien volontiers si c’est le meilleur moyen de rendre hommage à notre grand ami Carrière. Parmi les

fidèles de Carrière dont la notoriété servirait votre banquet, inscrivez Adrien Mithouard, conseiller municip

[al]

et

direct

[eu]

r de

L’Occident

. Je garantis qu’il acceptera...

»

– Lettre autographe signée. Saint-Germain-en-Laye,

1905

.

Sur un nouveau projet de Salon :

«

Il est impossible

d’adhérer à l’improviste au projet que vous avez bien voulu me soumettre. Permettez-moi de réfléchir. Dès maintenant,

je ne vois que trop que les objections faites au projet de Ch. Morice s’adressent aussi à votre projet, avec cette

différence que

je connais Ch. Morice depuis l’époque du symbolisme,

et que je suis excusable, n’est-ce pas ? de

souhaiter vous connaître mieux.

Je ne sais ce que mes amis Bonnard, Vuillard, Sérusier, etc. penseront de ce nouveau

groupement. Mais je doute qu’ils adhèrent ;

nous sommes tous fort attachés et depuis longtemps, aux Indépendants.

Il faudrait donc les quitter pour vous suivre ? Car c’est à peine si la production annuelle, même excessive, hélas ! de

chacun de nous peut suffire aux expositions toujours trop nombreuses de Paris, à celles de la province et de l’étranger.

Que serait-ce s’il fallait encore donner des ouvrages à ce cercle aristocratiquement fermé que vous proposez ? Je vous

remercie d’avoir pensé à moi et des sentiments de sympathie que vous m’exprimez...

»