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– Carte de visite autographe signée. S.l., juin
1910
.
«
Votre
Cézanne
est excellent
.
Je l’avais lu avant que vous ne me
l’eussiez envoyé, et je l’ai préféré tout de suite à ce que j’avais précédemment lu de vous. Il y a là des précisions, des
réalités.
L’homme Cézanne, que j’ai connu, vous l’avez fait très ressemblant.
Encore merci, et croyez à mes sentiments
très distingués...
» Élie Faure consacra plusieurs études à Paul Cézanne, un premier article dans
Portraits d’hier
du
1
er
mai
1910
, dont il est question ici (intégré en
1914
dans son recueil
Les Constructeurs
), un second article dans
L’Art
décoratif
du
5
octobre
1911
, et une monographie complète parue chez Crès en
1923
.
– Carte de visite autographe signée. S.l.n.d. «
Avec mes remerciements pour l’hommage de votre livre que je trouve à
mon retour d’Italie, et mes meilleurs compliments...
» Élie Faure publia plusieurs ouvrages en
1910
.
[CÉZANNE
(Paul)].
Cf. supra
GASQUET (Joachim), n° 55.
39. CLEMENCEAU
(Georges). 3 cartes de visites autographes signées de son paraphe, adressées à Élie Faure. S.l.n.d.
2 enveloppes conservées adressées à «
Monsieur Élie Faure, étudiant en médecine
» aux dates de 1898 et 1899.
400 / 500
Élie Faure fréquentait alors
L’Aurore
de Georges Clemenceau, et militait en faveur du capitaine Dreyfus : il y publia
en
1898
une lettre ouverte pour protester contre l’exil de Zola. Il deviendrait un collaborateur régulier de journal en
1902
, reprenant la critique d’art.
«
Merci, cher Monsieur, de vos bonnes paroles. Je suis tous les jours à
L’Aurore
à 6 h. J’aurai plaisir à vous serrer
la main...
» – «
Ma plus cordiale poignée de main, avec mes souhaits les meilleurs...
» – «
Affectueuse poignée de
main...
»
Joint : Gohier
(Urbain). Lettre autographe signée à Élie Faure. Paris,
19
octobre
1900
. Alors un des premiers
journalistes de
L’Aurore
, il accepte de rencontrer Élie Faure au journal.
— Vaughan
(Ernest). Lettre autographe signée
à Élie Faure. Paris,
16
mai
1903
. «
Je ne veux pas quitter
L’Aurore
sans vous remercier de votre affectueux concours et
à vous dire tout le regret que j’éprouve à me séparer de vous.
L’Aurore
a, grâce à vous, le plus merveilleux des critiques
d’art. Il serait fâcheux pour son bon renom qu’elle le perdît. Si vous êtes de mon avis, vous verrez tout de suite
Clemenceau qui, je le sais, vous apprécie à votre valeur. Je vous donnerai de vive voix les détails sur les péripéties de
ma dégringolade...
» À ce moment-là, Ernest Vaughan cessait son activité d’homme de presse et Georges Clemenceau
revenait à
L’Aurore
qu’il avait quittée en
1899
, mais Élie Faure allait cesser sa collaboration au journal.
« L’homme Cézanne, que j’ai connu, vous l’avez fait très ressemblant... »
40. DENIS
(Maurice). 4 missives autographes signées, soit 2 lettres et 2 cartes, adressées à Élie Faure. 1904-1923 et
s.d.
800 / 1 000
– Lettre autographe signée. Saint-Germain-en-Laye,
3
décembre
1904
.
Sur le banquet en l’honneur du peintre
Eugène Carrière
organisé par Élie Faure et qui se tiendrait le
20
décembre
1904
sous la présidence de Rodin :
«
Vous
recevrez, j’espère avant dimanche, cette réponse à un mot de Laprade
[le peintre Pierre Laprade]
qui me demande de
votre part ma participation au banquet Carrière. Je n’aime pas beaucoup, je l’avoue, les manifestations de ce genre,
mais j’accepte bien volontiers si c’est le meilleur moyen de rendre hommage à notre grand ami Carrière. Parmi les
fidèles de Carrière dont la notoriété servirait votre banquet, inscrivez Adrien Mithouard, conseiller municip
[al]
et
direct
[eu]
r de
L’Occident
. Je garantis qu’il acceptera...
»
– Lettre autographe signée. Saint-Germain-en-Laye,
1905
.
Sur un nouveau projet de Salon :
«
Il est impossible
d’adhérer à l’improviste au projet que vous avez bien voulu me soumettre. Permettez-moi de réfléchir. Dès maintenant,
je ne vois que trop que les objections faites au projet de Ch. Morice s’adressent aussi à votre projet, avec cette
différence que
je connais Ch. Morice depuis l’époque du symbolisme,
et que je suis excusable, n’est-ce pas ? de
souhaiter vous connaître mieux.
Je ne sais ce que mes amis Bonnard, Vuillard, Sérusier, etc. penseront de ce nouveau
groupement. Mais je doute qu’ils adhèrent ;
nous sommes tous fort attachés et depuis longtemps, aux Indépendants.
Il faudrait donc les quitter pour vous suivre ? Car c’est à peine si la production annuelle, même excessive, hélas ! de
chacun de nous peut suffire aux expositions toujours trop nombreuses de Paris, à celles de la province et de l’étranger.
Que serait-ce s’il fallait encore donner des ouvrages à ce cercle aristocratiquement fermé que vous proposez ? Je vous
remercie d’avoir pensé à moi et des sentiments de sympathie que vous m’exprimez...
»




