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prévenir la guerre qui désole de nouveau le continent. Je la regarde comme une calamité véritable, et les deux chances

me paroissent également malheureuses. Peut-être le rétablissement du Statu quo ante Bellum, seroit ce qu’il y aurait

de plus désirable, mais il est difficile de s’en flatter. – Vous me ferez un plaisir réel de me communiquer votre pensée

sur l’état actuel des choses »…

125.

Élisa BONAPARTE

(1777-1820) sœur deNapoléon, Princesse de Lucques et Piombino, Grande Duchesse

de Toscane. L.A.S. « Elisa », [Florence] Pitti 11 janvier 1811, à

Talleyrand

, prince de

Bénévent

 ; 3 pages

in-8.

400/500

« Mon cher Prince, le g

d

Ecuyer [

Caulaincourt

] qui arrive à l’instant me remet votre lettre […] J’ettais sur que

S.M. ne pourrait longtemps ajouter foi au recits infideles qu’on lui avait fait sur Carrarra. Je prends patience, je suis

accoutumée aux bontés de S.M. et je m’en repose entierement sur elle pour le sort de mes enfants »... Elle recommande

vivement

Capelle

, préfet du Léman, qui laisse dans son département [à Livourne] des regrets : « c’est le plus bel éloge

qu’on puisse faire de cet administrateur qui a donné de grandes preuves de talent, de zèle, et de probité pendant son

administration à Livourne ». Elle se réjouit « que le moment soit arrivé où S.M. vous rende justice, combien on aurait

besoin à Rome de votre esprit, de votre grace pour faire aimer, et chérir le meilleur des souverains – car nous sommes

bien loin de lui, et il faut l’aimer pour le faire chérir à ceux qui ne le connaissent pas – on persuade facilement quand

on est persuadée, qui mieux que vous serait dans le cas de justifier ce que j’avance »…

126.

Charles-Maurice de TALLEYRAND

. L.S. « Charles Maurice » comme Vice-Grand-Électeur, Paris

20 janvier 1812, à François

Barbé-Marbois

, premier président de la Cour des Comptes ; 1 page in-4.

150/200

Il reçoit la lettre par laquelle Barbé-Marbois l’informe de sa nomination à la présidence du collège électoral de

l’Eure, « et du désir que vous avez de prêter le serment prescrit. J’ai l’honneur de vous proposer, pour qu’il n’y ait

point de retard, que ce soit demain vers deux heures »…