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217.

Marie-Joseph CHÉNIER

(1764-1811) écrivain et homme politique. L.A.S. comme « président », 28 août

1792 « an IV de la liberté 1

er

de l’égalité », à un « cher patriote » ; 1 page petit in-4.

200 / 250€

« L’assemblée générale de la Section de 1792, au moment méme ou elle vous donne une nouvelle preuve de

son estime en vous portant aux fonctions d’électeur, a crû devoir passer à l’ordre du jour sur la demande que vous

lui faites […]. Vous sentés en effet quel abus pourrait naitre de la permission de voter quoique absent, dans les

assemblées primaires. Comme président de l’assemblée je crois remplir son vœu en vous assurant de son estime, et

comme citoyen, c’est un bonheur pour moi de pouvoir vous assurer dans cette occasion de l’attachement fraternel

que je vous ai voûé pour la vie »…

218.

Paul CLAUDEL

(1868-1955). 17 L.A.S. et 1 carte de visite autographe, 1916-1925, à Henry

C

ochin

;

24 pages formats divers, qqs en-têtes, et la plupart avec enveloppe ou adresse (plus 6 enveloppes).

1 000 / 1 500€

B

elle

correspondance

à

l

historien

spécialiste

de

D

ante

,

et

président

de

la

S

ociété

S

aint

-J

ean

pour

le

développement de

l

art chrétien

.

Paris 6 janvier 1916

. Sa traduction de la

Vita Nova

de

D

ante

« sera la joie de mon voyage ». Il dit aussi la « grande

émotion » qu’il lui a procurée « chez ces pauvres petits enfants. Quelle belle œuvre et combien je suis fier d’avoir pu

m’y associer un peu, en tous cas du meilleur de moi-même ». Il envoie une « petite obole, qui me serait largement

payée par les prières de toutes ces âmes saintes dont j’ai un puissant besoin en ce moment pour moi et les miens »…

26 décembre 1916

. « Ce sera un grand honneur pour moi de voir ma pièce jouée par les enfants de S. Jean de Dieu.

Je me ferai une vraie joie d’assister à la représentation ». Mais il avoue son embarras, car il a autorisé le directeur

d’un autre patronage à la faire jouer, « et il avait même invité le Cardinal à la première qui devait avoir lieu le 14

janvier ! »...

Légation de France au Brésil, 2 avril 1918

. Il a reçu les imprimés pour l’œuvre des églises dévastées, et en

a fait bon usage. « Sur la prière de Mgr. Péchenard, je me suis particulièrement intéressé au diocèse de Soissons qui

est le mien. Sur 15.000 francs que nous a rapportés le sermon de charité de Rio, la moitié est allée aux églises. Deux

autres sermons vont être prêchés à Pernambouc et à Saô Paulo »... Il le prie de dire sa reconnaissance au Supérieur

des Frères de Saint-Jean de Dieu « de la charité qu’il a de prier pour ma pauvre âme »...