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N° 17 – Catalogue de vente du 23 octobre 2019
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112.
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[
Robert Courtine
]. Jurade de Saint Emilion. Diplôme décer-
né à Robert Courtine le 13 mai 1953.
Manuscrit sur simili-vélin avec
sceau. In-4. Sous verre, cadre.
70 / 100 €
113.
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[
Manuscrit
].
COURTINE
(Robert J.).
SIMENON
(Georges). Maigret mon ami. Tapuscrit, avec quelques corrections
autographes.
[Vers 1983]. In-4, [3]-188 feuillets chiffrés. En feuilles sous
chemise cartonnée.
Biographie inédite de Georges Simenon, par le chroniqueur gastrono-
mique Robert Courtine qui fut son ami. Le manuscrit fut soumis par
l’auteur au romancier qui accueillit favorablement la publication, mais
l’ouvrage ne vit jamais le jour.
Il est joint :
– Une version de travail d’une partie de l’ouvrage, intitulée : «Maigret
est mort ».
Une centaine de ff. dactylographiés chiffrés, et des documents
et ff. manuscrits.
– Correspondance de Georges Simenon adressée à Robert Courtine,
comprenant 26 lettres ou cartes dactylographiées, la plupart signées,
entre 1967 et 1983.
– 4 photographies montrant Simenon à Paris (Doisneau / Rapho) ;
Simenon et Courtine ; madame Simenon, Courtine et le comédien
Michel Simon à table chez Lasserre en 1957 (2 photos Robert Cohen
/ AGIP).
300 / 500 €
114.
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[
Manuscrit
].
COURTINE
(Robert). Almanach de la gueule.
[
Ou
] : Petit abécédaire de la gueule. Tapuscrit avec qq. corrections et
précédé de 2 ff. de titre manuscrit.
In-4, [4]- 119 feuillets, en feuilles
sous chemise toilée bordeaux.
Robert J. Courtine (1910-1998), écrivain et journaliste gastrono-
mique français publia dans le journal Le Monde une chronique gastro-
nomique, depuis 1952 jusqu’en 1993. Il est également l’auteur d’un
grand nombre d’ouvrages, et dirigea notamment le Dictionnaire de
cuisine et de gastronomie paru chez Larousse. Manuscrit très vraisem-
blablement inédit.
200 / 300 €
115.
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[
Manuscrit
].
COURTINE
(Robert). Gastronome. [
Ou
] : Le
convive insolite. Tapuscrit avec corrections autographes. In-4, [103]
feuillets irrégulièrement chiffrés, en feuilles sous chemise bleue.
Composé dès 1960, ce texte demeuré inédit a été retravaillé par
l’auteur en 1975. Initialement intitulé «Gastronome », Courtine l’a
renommé « Le convive insolite » sur un feuillet de couverture ajouté.
200 / 300 €
116.
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[
Manuscrit
].
COURTINE
(Robert). Les pieds dans le plat.
Tapuscrit avec quelques corrections autographes.
In-4, 157 ff., en
feuilles sous chemise toilée noire.
Ouvrage polémique dans le ton habituel du célèbre chroniqueur gas-
tronomique, comme le laisse présager le titre d’un des 5 chapitres :
« Faut-il brûler le Michelin ? ».
Inédit très certainement, comme tous les manuscrits conservés par
l’auteur qui détruisait les versions de travail de ses ouvrages publiés. La
dédicace a été ajoutée à la main par l’auteur sur la page de titre : «
A la
mémoire de mon cher George [sic] Simenon
».
200 / 300 €
117.
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[
Manuscrit
].
COURTINE
(Robert). Salam el Mistouf. Ero-
ticoculinaire. Présenté par Courtine. Tapuscrit avec corrections auto-
graphes.
In-4, 7-[2] f., puis chiffré de 7 à 196, en feuilles sous chemise
toilée jaune.
Amusant ouvrage sur la cuisine aphrodisiaque, présenté en forme de
dictionnaire, et qui renferme de multiples anecdotes, recherches histo-
riques et recettes. Très vraisemblablement inédit : Courtine ne conser-
vait par les manuscrits de ses publications.
200 / 300 €
110.
* CORROZET
(Gilles). Les blasons domestiques.
Paris, Impr.
Lahure, 1865. In-24, [2] f., XIX p., 47 f., [1] f., fig., maroquin vert foncé
époque, dos à à 5 nerfs, auteur, titre, lieu, date dorés, double filets dorés
aux coupes, doublure de maroquin rouge finement bordé de roulettes et
filets dorés, garde de satin moiré vert, tête dorée.
Nouvelle édition tirée à petit nombre, publiée par la Société des biblio-
philes françois.
Un des 30 exemplaires du tirage de tête sur peau de velin pour les
sociétaires, celui-ci imprimé pour M. Le Roux de Lincy.
Très grand de marges.
(Vicaire, 214 ; Simon, B.B., 156 ; Bitting, 101).
100 / 150 €
111.
*
[
Manuscrit
]. [
Courtage en vins
]. Journal de voyages. N° 3.
Année [1826 et] 1827. – N° 6. Année 1831 & année 1830. – N° 7.
Années 1832 & 1833.
3 registres in-8, demi-daim vert, dos lisse et muet,
dont un à coins, étiquettes du papetier Astruc puis Druet à Paris (frotte-
ments et défauts d’usage sans gravité).
Exceptionnel témoignage des activités d’un courtier en vins très proba-
blement établi à Bercy, sous la Monarchie de Juillet. Le premier carnet
commence en avril 1926. Sur près de 900 pages écrites, l’on peut suivre
les déplacements du marchand à travers l’Île-de-France, en particulier au
nord de Paris (Compiègne, Soissons). Il voyage jusqu’à Reims, Epernay
à l’est, au nord jusqu’à Amiens, Lille, Valenciennes, au sud jusqu’à Mon-
targis. Les noms des clients, les quantités et qualités de vins fournis sont
précisément mentionnés, souvent assortis commentaires qui reflètent les
aléas de son activité, les témoignages de satisfaction ou les critiques, ce
que l’on désignerait aujourd’hui par «le suivi de la clientèle». Quelques
feuillets sont consacrés aux «affaires litigieuses».
Au fil de la lecture on relève qu’il vendait des vins de Beaugency,
Mâcon, Orléans, d’Anjou, de Chinon, du vinaigre d’Orléans, de l’eau-
de-vie de Montpellier, du vin blanc de Pouilly, de l’Armagnac… cer-
tains millésimes – récents – sont signalés : Chablis1824, Tavel 1822,
Bordeaux fin1822, Moulin à Vent 1825, Médoc 1819, St Émilion
1822, Bourgogne 1826, Bourgogne « vieux », Cahors 1825, Sancerre
1826, etc.
Les récapitulatifs de comptes de clients sont rédigés et signés à Bercy.
Soit 3 volumes.
Voir la reproduction.
500 / 700 €
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