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267.

*

[

Menus. Allemagne

]. Ensemble de menus allemands, aux-

quels sont joints quelques menus autrichiens.

Formats divers in-12 à in-8°.

Fin du XIX

e

siècle.

Voir la reproduction.

150 / 200 €

268.

*

[

Menus. États Unis. White House

]. Ensemble de menus

américains de repas officiels et présidentiels (1902-1988) sous Roo-

sevelt, Johnson, Nixon, Reagan, et un ensemble de pièces relatives au

voyage officiel du maréchal Foch aux États-Unis (1921).

Bel ensemble qui reflète l’histoire diplomatique des États-Unis au

XX

e

siècle et dévoile un aspect protocolaire peu connu de l’art de rece-

voir « à l’américaine ».

200 / 300 €

269.

*

[

Menus. Royaume-Uni. États-Unis

]. Ensemble de menus en

anglais, notamment du Guildhall, et comprenant également quelques

menus américains et canadiens.

Formats variés entre in-12 et in-4°.

XX

e

siècle.

Voir la reproduction.

150 / 200 €

270.

*

[

Menus. Royaume-Uni. Guildhall

]. Ensemble de menus et

programmes de réceptions officielles organisées à Londres au Guild-

hall, à l’occasion de la visite de chefs d’états étrangers ou de diverses

commémorations (1960-1997).

Ces documents imprimés avec luxe témoignent du soin apporté par

la ville de Londres à faire de ces repas des évènements prestigieux.

Réservés aux invités de marque et imprimés à petit nombre, ces menus

se trouvent très rarement sur le marché.

Il est joint un exemplaire du menu du repas donné à l’occasion du

couronnement de la reine Elisabeth et de George VI, le 19 mai 1937.

Environ une centaine de documents formant un bel ensemble peu

commun.

150 / 200 €

271.

*

[

Menus. Royaume-Uni

]. Ensemble de menus anglais de ré-

ceptions officielles (de 1890 à 1909), dont celles données par la reine

Victoria (Château de Windsor et Balmoral), le roi Édouard VII, puis

Winston Churchill. Puis Elisabeth II (réceptions privées de 1985 à

1987). On y joint des menus anglais de clubs, corporations de Londres

(1985-1996) et associations sportives.

Voir la reproduction.

200 / 300 €

263.

* MENNESSON

(Jean Baptiste Augustin). L’obser-

vateur rural de la Marne, ou Tableau historique et topogra-

phique des vignobles de ce département, considérés sous les

rapports de l’agriculture, du commerce et de la population.

Épernay, chez Warin-Thierry, 1806. In-12, XXIV-359 p., [4]

f., broché, modeste, couverture muette ancienne, dos parchemin

(dos frotté et lacunaire, dernier feuillet réparé en marge, 4

derniers feuillets un peu défraîchis, ex. très peu rogné).

Édition originale

d’un texte peu connu. L’auteur (St Porcien,

1761-1807) fut député à la Convention de 1791 à 1793.

(Chwartz, M-100).

120 / 180 €

264.

[

MENON

]. La cuisinière bourgeoise suivie de l’office

à l’usage de tous ceux qui se mêlent de la dépense des mai-

sons ; contenant la manière de disséquer, connoître et servir

toutes sortes de viandes.

À Paris, chez Billois, An IX. In-12,

408p., veau brun, dos à 5 nerfs, pièce de titre basane rouge,

caissons ornés (épidermures, charnière inf. fendue, coiffe arrasée,

coins frottés).

Nouvelle édition augmentée de plusieurs ragoûts des plus

nouveaux, de différentes recettes pour les liqueurs.

Voir la reproduction.

50 / 80 €

265.

* MENON

. La science du maître-d’hôtel cuisinier, avec des

observations sur la connoissance & les propriétés des alimens.

À Paris,

chez les Libraires associés, 1776. In-12, [2] f., XXIV-561 p., [1] f., basane

marbrée havane époque, dos à nerfs, pièce de titre maroquin noir (coiffes

arasées, coins usés, taches, mouillures).

Nouvelle édition revue et corrigée de ce célèbre traité culinaire, l’un

des plus pertinents de son temps. La Dissertation préliminaire sur la

cuisine moderne, par Étienne Lauréault de Foncemagne, déjà présente

dans l’édition originale de 1749, précède le texte de Menon.

Voir la reproduction.

70 / 100 €

266.

*

[

Menus. Cour royale de Belgique

]. Importante collection de

plus de 5000 menus de la maison de Philippe, comte de Flandre.

Du

29 octobre 1875 au 1

er

janvier 1897. 29 volumes in-8, percaline verte de

l’époque ornée de filets à froid ou dorés, titre doré pour certain, tranches

dorées, l’ensemble sous 10 étuis modernes.

Précieux ensemble qui témoigne de la vie gastronomique et familiale,

pendant 22 années, du père du futur roi Albert Ier, Philippe, comte de

Flandre (1837-1905), de son épouse Marie de Hohenzollern et de leurs

trois enfants. Ces menus rédigés par les différents maîtres d’hôtel, sur des

fiches pré-imprimées portant les mentions «déjeuner – ou dîner – de

L.L.A.A.R.R.» présentent jour par jour des déjeuners, dîners familiaux

et même les goûters d’enfants. Ils comportent de très nombreuses notes

autographes au crayon, corrections, rectifications ainsi que différentes pré-

cisions pour le service. Certaines sont vraisemblablement écrites le comte

Philippe lui-même: «

le veau hier au soir n’était pas bon et la sauce était

manquée

» (28 mars 1876); «faire attention à la sauce blanche elle n’était

pas réussie les dernières fois»; «

il faudra demain matin une cantine de chasse

pour dix personnes

». Etc. Le prince supprime souvent les potages; en re-

vanche il semble aimer les chicorées amères, le chocolat et les «douceurs».

L’expression autographe « 

les enfants dîneront ce soir avec nous

» revient

fréquemment. Chaque saison de chasse donne lieu à d’impression-

nants festins de gibier, avec en note, parfois, les tableaux de chasse.

Les déjeuners étaient en général assez simples (entrées, deux plats de

viandes – chaud et froid –-, un plat de légumes). Les dîners étaient

fastueux et consistaient en 6 ou 8 plats d’entrées, viandes, gibiers, vo-

lailles, entremets, plusieurs desserts, dictés toujours par les produits de

saison. On y retrouve les grands classiques de la cuisine du XIX

e

siècle :

soufflé de homard, croustades de ris de veau, timbales à la Nantua,

jambonneaux d’Ardenne à la Windsor, pâté de Nancy en gelée, cha-

pons truffés, suprême de lapereaux à la Conti, chaud-froid de grives à

l’ardennaise, écrevisses de la Meuse…

800 / 1200 €

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