L’info du Bibliophile


Bibliothèque Bodléienne d’Oxford. Rassemble plus de 12 millions de livres imprimés et permet un accès électronique à plus de 80 000 revues scientifiques.

Sur ses différents sites, la bibliothèque Bodléienne rassemble plus de 12 millions de livres imprimés et permet un accès électronique à plus de 80 000 revues scientifiques. Elle conserve aussi des collections importantes de documents anciens : manuscrits, papyrus, cartes ou dessins. C’est la deuxième plus importante bibliothèque du Royaume-Uni, après la British Library.

La bibliothèque Bodléienne possède plus de 500 incunables imprimés en Europe avant 1501. Il s’agit de la plus grande collection au monde d’incunables d’origines occidentales dans une bibliothèque universitaire.

Pindare, l’un des poètes les plus admirés de son temps (Ve siècle avant notre ère), fut vénéré pendant toute l’Antiquité. Par la suite, son œuvre a connu des fortunes diverses : une grande partie a disparu (on n’en a retrouvé que des fragments), mais ses poèmes célébrant des vainqueurs aux jeux des sanctuaires de la Grèce (les « épinicies ») n’ont cessé d’être recopiés, confirmant l’estime dont ils jouissaient. Idole des poètes de la Pléiade au XVIe siècle

quelquefois raillé au XVIIe siècle et jusque chez Voltaire, Pindare est admiré par Hölderlin, Valéry, Saint-John Perse… Sa poésie se présente sous la forme de cantates dansées ou accompagnées de danses. Elle est réputée pour sa difficulté, une difficulté qui tient notamment à sa tonalité portée vers le sublime (« l’homme est le rêve d’une ombre »…). Ce livre est un recueil d’études publiées sur plus de quarante ans, car jamais Pindare n’a quitté les intérêts d’André Hurst, professeur et ancien recteur de l’Université de Genève. Elles sont accompagnées d’un préambule et de quatre indices. L’auteur s’est attaché à mettre en lumière des démarches de « fabrication » des épinicies pindariques, voire de rechercher des stratégies qui les sous-tendent. Une tentative de pénétrer dans l’« atelier » de Pindare.

Baykul Baris Yilmaz, marbreur de papier. Découvrez en vidéo le métier de marbreur de papier. Baris Baykul Yilmaz répond à nos questions et nous en dit plus sur ce savoir-faire ancestral et le métier d’artisan.


Portrait d’artisan : Baykul Baris Yilmaz, marbreur de papier. La marbrure de papier n’est pas un art répandu. En effet, ils sont seulement 3 marbreurs de papier en France. Un savoir-faire originaire de Turquie qui consiste à créer ou reproduire des papiers marbrés anciens servant à la restauration de reliures. Le marbreur de papier projette des gouttes de peinture dans une cuve d’eau épaissie par une gomme hydrosoluble pour fixer/faire flotter les couleurs. Il peut ainsi travailler les couleurs à l’aide de pinceaux, peignes et pointes pour créer des motifs uniques. Des motifs qui sont ensuite immortalisés sur une feuille de papier déposée dans la cuve.