Lot n° 52

[Vian Boris] — Vian Michelle (Michelle Léglise-Vian)

Estimation : 800/900 €
Description
[née en, 1920], épouse de Boris Vian. Ensemble de 22 lettres autographes, adressées à Boris Vian. De 1950 à 1952 ; formats in-4° principalement, enveloppes jointes. Très belle et rare correspondance montrant ses rapports avec Boris. Quelques extraits de cette archive que nous ne pouvons retranscrire dans son intégralité. « Il m’a demandé si tu voulais payer une pension pour les enfants. Comme nous n’en avions pas reparlé, j’ai dit que oui mais j’ai précisé que je la voulais modeste » ; « Paulette s’occupe fort bien d’eux. Je les habille moi-même ici. Ils n’ont qu’à manger et dormir. Viens les voir tant que tu veux et attends, je te prie, mon retour, si tu veux entreprendre des choses sérieuses » ; « Des tas d’invitations à des vernissages, spécialement 1 de Moineau pour “Faut bien qu’on croute”, son dernier chez le scorpion (pardon, chez Armand Fleury. Le Scorpion n’en a pas voulu et l’a gardé un an dans ses tiroirs » ; « Patrick a presque fini sa bronchite, est très fatigué, mais n’a pas de fièvre. Carole a pris 1 Kg, a bronzé et parle fort. Tout va bien » ; « J’envisage sérieusement de faire mettre une serrure Yale qu’on ne pourra fracturer qu’à coups de hâche » ; « Je suis passée au Méphisto. Le spectacle a du succès, mais sert à engraisser potions et garçons » ; « J’ai été chercher Bechet-Luter à la gare ce matin (Invalides, ils rentraient par avion). C’est très amusant car ils ne savent pas encore si Badel les reprend. André ne sait pas s’il continue à les remplacer. Béchet ne peut guère jouer qu’avec André, si Badel ne veut plus de Luter, et André ne vaut pas accepter de jouer tous les soirs » ; « Sartre m’avait proposé de la revoir, mais il a tellement de travail en ce moment […] qu’on reprend au Vieux-Co et sa pièce qui doit être finie pour avril que j’ai scrupule à lui demander ça ». On joint des tickets d’exposition.
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