Jean-François DUCIS (1733-1817) poète et auteur dramatique. [AF] L.A.S., Paris 26 thermidor X (14 août 1802), à son neveu le peintre Jean-Louis Ducis à Cramayel ; 3 pages in-4 et adresse avec cachet de cire rouge (brisé, 2 portraits gravés...
Estimation :
200 / 300
Adjudication :
258 €
Description
joints).
Il explique la décision de son frère Georges de renoncer à sa nomination comme Grand-Juge de Saint-Domingue, et de s’en tenir à ses fonctions au tribunal de Paris, et avoue son plaisir, étant lui-même « éloigné de l’ambition », de voir son frère rester à Paris, et son neveu continuer à cultiver son art. « La raison, la constance, la modération, voila de grandes richesses. Ce sont des mines qu’on peut fouiller partout, et avec un charme que dissipent toujours les illusions de l’orgueil et les besoins d’une grande fortune. […] Le bonheur des gens de bien est le seul vrai »… Il évoque quelques jours passés avec Bernardin de Saint-Pierre dans ses bois de Satori, puis termine : « Dieu t’a donné du talent pour la peinture et du penchant pour la vertu. Sois peintre et honnête homme »…
On joint le manuscrit signé de son Épître à Monsieur Charrier l’aîné (4 p. in-4), une dédicace a.s. à Charrié l’aîné, et un fragment de L.A.S.
Il explique la décision de son frère Georges de renoncer à sa nomination comme Grand-Juge de Saint-Domingue, et de s’en tenir à ses fonctions au tribunal de Paris, et avoue son plaisir, étant lui-même « éloigné de l’ambition », de voir son frère rester à Paris, et son neveu continuer à cultiver son art. « La raison, la constance, la modération, voila de grandes richesses. Ce sont des mines qu’on peut fouiller partout, et avec un charme que dissipent toujours les illusions de l’orgueil et les besoins d’une grande fortune. […] Le bonheur des gens de bien est le seul vrai »… Il évoque quelques jours passés avec Bernardin de Saint-Pierre dans ses bois de Satori, puis termine : « Dieu t’a donné du talent pour la peinture et du penchant pour la vertu. Sois peintre et honnête homme »…
On joint le manuscrit signé de son Épître à Monsieur Charrier l’aîné (4 p. in-4), une dédicace a.s. à Charrié l’aîné, et un fragment de L.A.S.
