Lot n° 289

LOUIS-PHILIPPE (1773-1850) Roi des Français. 8 L.A.S. (signées de son monogramme LP), 1820-1849, à André Dupin ; 16 pages in-4 ou in-8. Belle correspondance à son fidèle conseiller Dupin aîné. Paris 11 février 1820, sur la signature d’une...

Estimation : 800 / 1000
Adjudication : 902 €
Description
transaction par sa sœur et lui avec MM. de Massa, de Cessac et de Caraman… « Nous devons nous réunir afin de tâcher d’arranger une lettre ou une visite au Ministre pour lui demander l’abandon de ses deux articles et la substitution du vôtre »…. Les gazettes annoncent qu’il aurait dîné la veille avec le Roi « quoique cela ne soit pas : je n’ai été invité qu’au spectacle auquel j’ai assisté, et où nous étions placés par ordre de primogéniture et sans distinction », dans la galerie de Diane ; mais il refuse d’aller dans la salle de spectacle du château pour être relégué « dans une loge de suite »… 12 novembre 1820. Il a nommé Dupin membre de son Conseil : « Vous me serez d’un grand secours pour me préserver de l’écueil dont votre main habile m’a déjà écarté dans une circonstance importante, je veux dire de cette alternative de sacrifier des droits que les lois m’accordent comme à tous, ou de passer en les défendant pour vouloir faire revivre ceux que j’ambitionne moins que personne »… 3 décembre 1823, remerciant Dupin pour son excellent travail. « Je ne désespère pas tout à fait qu’on ne puisse ramener le Ministre, et il faut bien tâter le terrain […]. C’est ce que vous ferez dans votre conférence »… 10 décembre 1823 : « notre Ordonnance est rendue telle que nous l’avons proposée », et Villèle en a adressé l’ampliation… Neuilly 2 décembre 1827. Lettre de condoléances pour le décès de la mère de Dupin, qu’il félicitations pour son élection comme député : « Votre triple élection nous a fait un triple plaisir »… 7 juillet 1834. Il s’apprête à aller accueillir les Rois Belges au château d’Eu… St Cloud 24 novembre 1843. Condoléances suite au décès de son père… Richmond 1er janvier 1849. Lettre d’exil en Angleterre, évoquant sa sœur Adélaïde : « Quand j’ai perdu cette sœur si tendrement aimée, j’étais encore loin de m’attendre à ce que je ne tarderais pas à devoir presque remercier Dieu de l’avoir appelée à lui, avant l’explosion des désastres que l’année 48 devait faire éclater sur la France et sur nous. […] Que serait-elle devenue […] pendant les 9 longs jours de cette Odyssée presque miraculeuse que mon excellente et bien aimée Reine a si noblement et si laborieusement traversée avec moi »… Et il rappelle leur première rencontre, il y a 31 ans, « dans le salon vert de l’appartement de ma pauvre sœur au Palais-Royal »…
On joint une l.a.s. de Dupin à Louis-Philippe (13 novembre 1820), minute de réponse à la lettre de la veille ; et une l.a.s. du chevalier de Broval, annonçant à Dupin sa nomination au Conseil de la Maison d’Orléans (11 novembre 1820).
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