GIDE (André). Ensemble de deux lettres autographes signées, adressées à Joseph Breitbach. - La Croix-Valmer, 15 août [19]41. 1 page ½ in-8. Avec enveloppe autographe. Il accuse réception d'un livre de Steinbeck, dont il a lu une partie " à...
Estimation :
150 / 200
Adjudication :
250 €
Description
voix haute ", " devant madame Théo et Elisabeth Herbart ". Il informe son destinataire qu'il joint à cet envoi un exemplaire de la nouvelle édition de son Journal.
- Grand Hôtel, Grasse, 20 septembre [19]41. 2 pages ½ in-8. Avec enveloppe autographe. Il regrette de n'avoir pas passé plus de temps avec son correspondant, "du temps que les rencontres étaient faciles". Breitbach a dû, en ce temps troublés, se dissimuler : " Qu'il est lugubre de devoir souhaiter votre éloignement ! Du moins sachez que ma profonde et fidèle sympathie vous accompagne ". Il remercie pour les livres reçus (Saroyan, et Huxley). " C'est une grande tentation pour moi de de donner le meilleur de mon temps à la lecture. Pourtant je m'efforce au travail […] mais constamment vient affleurer l'angoisse de l'attente de je ne sais quels énormes évènements susceptibles de bouleverser le monde et nos destinées ".
On joint :
- une enveloppe autographe au même, et une 3e lettre en photocopie.
- un billet autographe signé de Vincent d'Indy, écrite à Agay, le 22 décembre 1927. 1 page in-12. Il indique n'avoir fait, " jusqu'à présent, aucun travail sur ma musique de Wallenstein, en vue d'une éventuelle représentation à l'Odéon, ou ailleurs ". N'ayant en conséquence aucune revendication, il laisse carte blanche à son correspondant.
- une lettre autographe signée de Roger Martin du Gard, datée du 19 juillet [19]48, sur papier à en-tête de Bellême, Orne. 1 page ½ in-8. Adressée [à Joseph Breitbach], qu'il félicite vivement pour ses nouvelles récemment parues, " Le Liftier " [amoureux], et " La Jeune fille " [qui perdit son rouge]. " On vous lit en souriant, et c'est quand on ferme le livre qu'on se met à réfléchir et que vos intentions portent ". Il dit attendre avec beaucoup de curiosité les prochaines œuvres annoncées.
- 2 photographies d'André Gide, portant au verso une mention de provenance italienne.
Soit 7 documents.
- Grand Hôtel, Grasse, 20 septembre [19]41. 2 pages ½ in-8. Avec enveloppe autographe. Il regrette de n'avoir pas passé plus de temps avec son correspondant, "du temps que les rencontres étaient faciles". Breitbach a dû, en ce temps troublés, se dissimuler : " Qu'il est lugubre de devoir souhaiter votre éloignement ! Du moins sachez que ma profonde et fidèle sympathie vous accompagne ". Il remercie pour les livres reçus (Saroyan, et Huxley). " C'est une grande tentation pour moi de de donner le meilleur de mon temps à la lecture. Pourtant je m'efforce au travail […] mais constamment vient affleurer l'angoisse de l'attente de je ne sais quels énormes évènements susceptibles de bouleverser le monde et nos destinées ".
On joint :
- une enveloppe autographe au même, et une 3e lettre en photocopie.
- un billet autographe signé de Vincent d'Indy, écrite à Agay, le 22 décembre 1927. 1 page in-12. Il indique n'avoir fait, " jusqu'à présent, aucun travail sur ma musique de Wallenstein, en vue d'une éventuelle représentation à l'Odéon, ou ailleurs ". N'ayant en conséquence aucune revendication, il laisse carte blanche à son correspondant.
- une lettre autographe signée de Roger Martin du Gard, datée du 19 juillet [19]48, sur papier à en-tête de Bellême, Orne. 1 page ½ in-8. Adressée [à Joseph Breitbach], qu'il félicite vivement pour ses nouvelles récemment parues, " Le Liftier " [amoureux], et " La Jeune fille " [qui perdit son rouge]. " On vous lit en souriant, et c'est quand on ferme le livre qu'on se met à réfléchir et que vos intentions portent ". Il dit attendre avec beaucoup de curiosité les prochaines œuvres annoncées.
- 2 photographies d'André Gide, portant au verso une mention de provenance italienne.
Soit 7 documents.
