Lot n° 218

MARTINI. FITZGERALD (E.). I Rubaiyat di Omar Khayyam. Versione in prosa ritmica di Fulvia Faruffini. Napoli, R. Ricciardi, 1914. In-12, broché (débroché). Exemplaire exceptionnel du peintre Alberto Martini (1876-1954), qui l'a illustré de 5...

Estimation : 8000 / 10000
Adjudication : Invendu
Description
dessins originaux et d'un ex-dono à pleine page. Ordinairement, cette édition (par ailleurs fort rare) n'est pas illustrée.
Les dessins, d'une extrême finesse, sont réalisés à l'encre et coloriés. Ils sont caractéristiques de l'art du peintre, autant par leur technique " miniaturiste " que par leur inspiration onirique. Alberto Martini est considéré comme un précurseur du surréalisme.
P. 23 : pleine page. - p.25 : vignette. - p.44 : cul-de-lampe débordant sur le texte. - p.45 : pleine page. - p.51 : pleine page. Tous les dessins sont signés, et datés de 1918. L'artiste a également apposé sa signature sur la couverture, avec la mention " Bologna 1918 ".
On remarque en outre une esquisse inachevée au crayon p.39.
Cet exemplaire a été offert par l'artiste à la comtesse Ethel (dite aussi Estelle) Barbey de Jumilhac (1873-1959), femme du monde remarquable du Paris de l'entre-deux guerres. L'artiste a dessiné un ex-dono illustré en couleurs à son intention, qui couvre toute la page du faux-titre. Il est daté de Paris, 1934. C'est l'année où Martini quitte Paris pour regagner l'Italie.
L'exemplaire porte en outre sur la page de titre l'ex-libris d'Alberto Martini (qu'il a lui-même dessiné et gravé), rehaussé de quelques traits d'encre et de teinte rouge. Et, au verso de la garde supérieure, sa carte de visite, sur laquelle il a jouté à la main son adresse à Paris, la mention " mes hommages respectueux ", et ses initiales.
Enfin, un cartel joint laisse penser que cet exemplaire a été présenté lors d'expositions dont la liste figure au crayon. La première est " Le Livre ", à Florence. Puis viennent Milan en 1920, la Galerie des Offices à Florence, la Galerie Bernheim jeune à Paris en 1928, et enfin la maison Denoël en 1929.
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