Lot n° 100

RONSARD (Pierre de). Odes amoureuses. Paris, Jean Porson, 1953. In-16 (155 x 93 mm), maroquin bronze à encadrement, cadre de daim olive sur les plats, orné sur le plat supérieur du titre composé en lettres de veau ocre mosaïquées, dos lisse...

Estimation : 1500 / 2000
Adjudication : 1500 €
Description
titré en doré, doublures et gardes de papier japon blanc, couverture et dos, tête dorée, non rogné, chemise au dos de rhodoïd, plaque de cuivre gravée originale jointe à part dans une chemise de demi-maroquin bronze, étui commun assorti (P. L. Martin, 1957).
Jolie édition ornée par Jacques Houplain de vingt-cinq eaux-fortes originales dans le texte. # Elle a été tirée à 225 exemplaires numérotés. # Exemplaire n°1 du tirage de tête à 10 exemplaires sur japon nacré accompagnés d'une suite sur japon de toutes les illustrations tirées en bistre, de la plaque de cuivre gravée d'une des illustrations à pleine page (celle de la p. xvi en l'espèce) et du dessin original signé de l'artiste d'après lequel elle a été réalisée. # Monod ignore l’existence de ce tirage de tête, mentionnant seulement 170 exemplaires sur vélin de Rives et 30 exemplaires avec suite en bistre. # Fine reliure lettriste de Pierre-Lucien Martin. # Il s’agit probablement de l’une des toutes premières reliures, sinon la première, sur laquelle l’artiste utilise la lettre comme décor. # Sorti de l’École Estienne en 1931, Pierre-Lucien Martin (1913-1985) passe par différents ateliers jusqu’en 1936, quand il est engagé dans l’atelier de A. J. Gonon. À la fin de 1940, il s’établit à son compte, mais en raison du manque de cuirs de qualité, il devra attendre la fin de la guerre avant de débuter dans la reliure d’art. Il reçoit en 1948 le prix de la Reliure Originale et devient membre de cette société en 1951. La Société d’Encouragement à l’Art et l’Industrie lui accorde un premier prix en 1954. Il a participé à de nombreuses expositions. # Monod, II, n°9916 – Devauchelle, III, 270-272 – Fléty, 122-123 – Peyré, 224.
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