Copie ms. [par Laure Périer ?] de 3 l. ou mots à Lucien Van Gele, 1/2, 9/3 et novembre 1926, et de 2 poèmes offerts au même. Soit 8 pp. sur 7 ff., in-4.
Estimation :
150 / 200
Adjudication :
Invendu
Description
Substantielles lettres à un ami non identifié, dans lesquelles le poète se livre. Qqs citations : "Je ne suis pas un homme qui a trouvé, je suis un homme qui vit comme s'il avait trouvé (...) Il ne s'agit pas de bonheur ou de malheur - il s'agit de se tenir en main et de se mettre à l'ouvrage (...) ce que je puis faire de mieux, la poésie (...) Nous avons tous le même terrain à notre disposition, qui est nous-même : que ferais-je de mon jardin, corps et âme (...) Il s'agit de se réussir et non de réussir (...) Parle haut; parle : un beau jour, tu t'émerveilleras de ce que tu dis, et de ce que tu découvres (...) si tu cherches Dieu, mets-toi en route - car il est sur les grands chemins (...) J'ai eu vingt-cinq ans ce matin. Je ne puis pas accepter de vieillir (...) Nous méritons d'être heureux". Poèmes : "La colombe" et "Les pieds nus de ma poésie ont peu de poids". Le 1er extrait du recueil "Le promeneur" selon une note (mais non repéré dans les oeuvres complètes, inc. "Un homme entre les oliviers/donne ses mains à la lumière"), le 2e partiellement paru dans "La maison de verre" mais très différent, hormis l'incipit.
