BEAUMONT, Gustave de - Marie, ou l’esclavage aux États-Unis ; tableau de mœurs américaines. 4e éd. Paris, Charles Gosselin, 1840. In- 12, (2) ff., 392 p., demi-bas. bleue, dos lisse à faux-nerfs dor. ‘’Comme magistrats Gustave de Beaumont...
Estimation :
100 /
Adjudication :
280 €
Description
et Alexis de Tocqueville, visitèrent les États-Unis en 1831-32 en mission d’étude pour le gouvernement français. Si Tocqueville s’est attaché à une lecture politique, Gustave de Beaumont a voulu faire une étude des mœurs américaines de l’époque, sous le couvert d’un récit romantique enrichi de nombreuses notes documentaires. Ces notes, très complètes, couvrent notamment les émeutes raciales de New York en juillet 1834, la condition sociale et économique des noirs, la création du Liberia, les nombreux mouvements religieux, la vie sociale des Américains et la situation tragique des Indiens.’’ (G. Swaelens - Université du Québec.) On joint : BEECHER STOWE, Harriet : La Clef de la Case de l’Oncle Tom, contenant les faits et les documents originaux sur lesquels le roman est fondé, avec les pièces justificatives... traduit par Old Nick [Émile Forgues] et Adolphe Joanne, traducteurs de la Case de l’Oncle Tom. Bruxelles, J. Rozez, 1853. 3 tomes en un vol. in-18, demi-veau aubergine de l’ép., dos rocaille très orné, (2) ff., IV-176 pp. ; (2) ff., 186 pp. et (2) ff., 178 pp. -- LARROQUE, Patrice : De l’esclavage chez les nations chrétiennes. 2e éd.Paris, Libr. internationale, Bruxelles, Lacroix, Verbœckhoven. 1864. In-12, br., dos fendu, (2) ff., 247 pp. Essentiellement sur Saint-Domingue dont il vante les qualités : «... ne serait-il pas utile pour la France de se trouver en relation intime avec un pays placé admirablement... avec un peuple qui parle sa langue... Qu’importe leur couleur, puissions-nous voir bientôt... une main blanche serrer une main noire ; ce jour sera un triomphe pour la raison et l’humanité... En faisant un tel vœu... il m’est impossible de ne pas dire un mot sur l’infâme commerce des noirs... et qui malheureusement, continue toujours sous le pavillon français...» Alexandre de Laborde (1773-1842) fut un des membres fondateurs de la « Société française pour l’abolition de l’esclavage.» (N. Schmidt. Abolitionnistes... et Réformateurs. Patrice Larroque, (1801-1879), philosophe, était recteur de l’Académie de Lyon quand il publie cet ouvrage dans le « Journal des économistes » en 1857.
Se définissant comme un déiste rationaliste, il publia la Vie de Jésus selon M. Renan. En 1870, il adresse une lettre à Claude Bernard : La Physiologie Dans cet ouvrage il constate que la religion chrétienne ne condamne pas l’esclavage, et ne l’a point aboli. -- RÉVILLE, Albert : Théodore Parker, sa vie et ses œuvres. Un chapitre de l’histoire de l’abolition de l’esclavage aux États-Unis. Paris, Reinwald, Cherbuliez. 1865. In-12, demi-chag., dos à nerfs, (2) ff., 330, (1) p. Théodore Parker (1810 - 1860) était un Transcendentaliste américain et membre de l’église unitarienne, réformateur et abolitionniste, Ses discours, dit-on, influencèrent plus tard Abraham Lincoln et Martin Luther King, Jr. -- HILDRETH : L’esclave blanc. Nouvelle peinture de l’esclavage en Amérique. Roman américain traduit par Félix Mornand. Paris, Hachette, 1882. In-12, demi-bas. cerise, dos à nerfs, fleurons dans les entre-nerfs, 418 pp., rouss. -- Patriotisme Colonisation. Avec une préface d’Élysée Reclus, et dix dessins... Paris, Les Temps Nouveaux, 1903. Gr. in-8, br., fente au dos. VII, 442 pp. (Bibliothèque documentaire; tome II). Les dix dessins reproduits, gravés par Berger, sont de Agar, Abgrand, Couturier, Cross, Hermann-Paul, Jourdain, Lebasque ; Luce, Roubille, Willaume. Le tome I de la Bibliothèque documentaire est consacré à « Guerre et militarisme ». -- MARAN, René : Batouala. Véritable roman nègre. (Prix Goncourt 1921). Paris, Albin Michel, 1921. In-12, br., 189 pp., (1) p. Premier livre écrit par un noir qui reçut le prix Goncourt en 1921. » L’année 2010 de commémoration des Indépendances africaines est aussi celle du cinquantenaire de la mort d’un de ceux qui, le premier, prit la plume pour s’engager en faveur des colonisés d’Afrique noire. » René Maran (1887-1960) peut en effet être considéré à bien des égards comme un initiateur de l’anticolonialisme. Fils d’un administrateur colonial guyanais et d’origine esclave, son engagement politique et militant puise aux années qu’il a passées en Oubangui Chari comme commis de l’administration coloniale. Il y trouve l’inspiration du roman Batouala, alors même qu’il contient une préface dénonçant sans vergogne les abus de la colonisation en Afrique équatoriale française. Érigé après sa mort en «précurseur» de la Négritude par Senghor, il reste sans conteste une référence incontournable de l’histoire coloniale et de la littérature « noire ». -- CANOT, Capitaine Théodore : Vingt années de la vie d’un négrier. Grand récit d’aventures. Paris, Les libertés françaises, 1938. In-8, br. 391 pp. Publié en anglais en 1854 sous le titre de « Twenty years of an African Slaver ». THÉODORE CANOT (1804-1860), décrit la traite négrière entre l’Afrique et l’Amérique. Compte-rendu de première main sur la façon dont les esclaves sont achetés, pour les premières réactions des esclaves nouvellement arrivés. Explicite et choquant, ce volume est également une illustration saisissante de l’attitude raciste de ce temps. C’est la journaliste américaine Brantz MAYER (1809-1879), qui a compilé le matériel de Canot. (D’après une notice pour une édition américaine récente). -- CHEYWARD, Du Bose : Porgy. Traduit de l’anglais par Denyse Clairouin. Préface de Daniel Halévy. Paris, Calmann-Lévy, (1947). In-12, br., couv. défr. VI, 198 pp., (1) pp. Sera mis en musique pour l’opéra « Porgy and Bess » par George Gerschwin. Dans sa préface D.H. fait l’éloge de Warrington Dawson, ami de l’auteur et conseiller de D. Clairouin pour la traduction. Ensemble 9 vol.
Se définissant comme un déiste rationaliste, il publia la Vie de Jésus selon M. Renan. En 1870, il adresse une lettre à Claude Bernard : La Physiologie Dans cet ouvrage il constate que la religion chrétienne ne condamne pas l’esclavage, et ne l’a point aboli. -- RÉVILLE, Albert : Théodore Parker, sa vie et ses œuvres. Un chapitre de l’histoire de l’abolition de l’esclavage aux États-Unis. Paris, Reinwald, Cherbuliez. 1865. In-12, demi-chag., dos à nerfs, (2) ff., 330, (1) p. Théodore Parker (1810 - 1860) était un Transcendentaliste américain et membre de l’église unitarienne, réformateur et abolitionniste, Ses discours, dit-on, influencèrent plus tard Abraham Lincoln et Martin Luther King, Jr. -- HILDRETH : L’esclave blanc. Nouvelle peinture de l’esclavage en Amérique. Roman américain traduit par Félix Mornand. Paris, Hachette, 1882. In-12, demi-bas. cerise, dos à nerfs, fleurons dans les entre-nerfs, 418 pp., rouss. -- Patriotisme Colonisation. Avec une préface d’Élysée Reclus, et dix dessins... Paris, Les Temps Nouveaux, 1903. Gr. in-8, br., fente au dos. VII, 442 pp. (Bibliothèque documentaire; tome II). Les dix dessins reproduits, gravés par Berger, sont de Agar, Abgrand, Couturier, Cross, Hermann-Paul, Jourdain, Lebasque ; Luce, Roubille, Willaume. Le tome I de la Bibliothèque documentaire est consacré à « Guerre et militarisme ». -- MARAN, René : Batouala. Véritable roman nègre. (Prix Goncourt 1921). Paris, Albin Michel, 1921. In-12, br., 189 pp., (1) p. Premier livre écrit par un noir qui reçut le prix Goncourt en 1921. » L’année 2010 de commémoration des Indépendances africaines est aussi celle du cinquantenaire de la mort d’un de ceux qui, le premier, prit la plume pour s’engager en faveur des colonisés d’Afrique noire. » René Maran (1887-1960) peut en effet être considéré à bien des égards comme un initiateur de l’anticolonialisme. Fils d’un administrateur colonial guyanais et d’origine esclave, son engagement politique et militant puise aux années qu’il a passées en Oubangui Chari comme commis de l’administration coloniale. Il y trouve l’inspiration du roman Batouala, alors même qu’il contient une préface dénonçant sans vergogne les abus de la colonisation en Afrique équatoriale française. Érigé après sa mort en «précurseur» de la Négritude par Senghor, il reste sans conteste une référence incontournable de l’histoire coloniale et de la littérature « noire ». -- CANOT, Capitaine Théodore : Vingt années de la vie d’un négrier. Grand récit d’aventures. Paris, Les libertés françaises, 1938. In-8, br. 391 pp. Publié en anglais en 1854 sous le titre de « Twenty years of an African Slaver ». THÉODORE CANOT (1804-1860), décrit la traite négrière entre l’Afrique et l’Amérique. Compte-rendu de première main sur la façon dont les esclaves sont achetés, pour les premières réactions des esclaves nouvellement arrivés. Explicite et choquant, ce volume est également une illustration saisissante de l’attitude raciste de ce temps. C’est la journaliste américaine Brantz MAYER (1809-1879), qui a compilé le matériel de Canot. (D’après une notice pour une édition américaine récente). -- CHEYWARD, Du Bose : Porgy. Traduit de l’anglais par Denyse Clairouin. Préface de Daniel Halévy. Paris, Calmann-Lévy, (1947). In-12, br., couv. défr. VI, 198 pp., (1) pp. Sera mis en musique pour l’opéra « Porgy and Bess » par George Gerschwin. Dans sa préface D.H. fait l’éloge de Warrington Dawson, ami de l’auteur et conseiller de D. Clairouin pour la traduction. Ensemble 9 vol.
