Lot n° 232

[Consulat/Empire - Militaria] Lot de + de 40 pièces, 1800-1814. Lot d’env. 40 L.A.S., L.S. et P.S. de généraux et officiers des armées napoléoniennes.

Estimation : 300 / 500
Adjudication : 1 800 €
Description
L.A.S. d’Etienne GUYOT (1767-1807), général, 15 pluviôse an VIII (4 février 1800), à l’adresse du chef d’état-major de l’armée du Rhin, demande de permission – L.S. de Gaspard Amédée GARDANNE (1758-1807), général, Caen, 5 germinal an VIII (26 mars 1800), en-tête, vignette et cachet : « Les autorités civiles et militaires laisseront librement et surement passer (…) capitaine dans l’armée des insurgés qui se rend à mon quartier général à Caen, pour déposer ses armes et faire sa soumission… » - L.S. de Paul Louis Gautier de KERVEGUEN (1737-1814), général, Mâcon, 21 germinal an VIII (11 avril 1800), délivrance d’une feuille de route à un capitaine pour rentrer dans ses foyers. – P.S. en partie impr. signée par un officier prussien, Hanau, 31 mars 1800, échange de prisonniers, en-tête « De par Sa Majesté l’Empereur et roi » et blason de l’Autriche-Hongrie, cachet encre – P.S. de Jacques Alexandre Law de LAURISTON (1768-1828), général, armée de réserve artillerie, Milan, 21 prairial an VIII (10 juin 1800), bon pour rations. – L.A.S. de Jean François de RAVEL de Puycontal (1732-1810), général, Marseille, 3 thermidor an VIII (22 juillet 1800), en-tête comme inspecteur d’artillerie. – Ordre d’escorte d’une diligence signée du commandant de la place de Laval, cachet, 5 janv. 1801 – L.S. de François GROUVEL (1771-1836), général de cavalerie, au quartier général de Caen, 16 ventôse an IX (7 mars 1801) – Congé de réforme d’un chasseur à pied de la compagnie de la garde des Consuls signé de Jean LANNES (1769-1809) maréchal d’Empire, et signatures des officiers de la dite garde, Paris, 12 thermidor an IX (31 juillet 1801). Document imprimé en partie à l’en-tête de la garde des Consuls infanterie. Cachets à encre dont ceux de la garde des Consuls. Au dos, certificat de visite manuscrit devant les officiers de santé en chef de l’hôpital militaire de la garde des Consuls, 31,5 x 40 cm. – L.S. de Claude Mathieu de GARDANE (1766-1818), général, Alexandrie, 10 vendémiaire an X (10 oct. 1801), beau cachet encre « Gardane general de Bde Inspeur aux revues ». – L.S. de Nicolas Antoine SANSON (1756-1824), général et directeur du dépôt général de la guerre, Paris, 6e jour comp. (23 sept. 1803), au général Dumas, chef de l’état-major du camp de Bruges, belle vignette, cachet encre « Mtre de la guerre », refus de promouvoir un ingénieur dans les bureaux topographiques de l’Empereur. – L.A.S. de Nicolas Antoine SANSON, Paris, 14 janvier 1803, belle vignette – L.S. d’Emmerich Joseph duc de DALBERG (1773-1833), diplomate, Paris, 23 juin 1803, au ministre de la guerre, relative à des réclamations de la maison palatine de Mannheim réclamant le paiement de fournitures à l’armée du Rhin. – L.S. de Louis Pierre de MONTBRUN (1770-1812), général, Bruges, 19 germinal an XII (9 avril 1804), invitation à dîner + portrait gravé – L.A.S. de Jean Louis d’ESPAGNE (1769-1809), général, Paris, 9 nivôse an XIII (30 déc. 1804), 2 pages ½ in-fol., au ministre de la guerre, affaire relative à la conscription militaire – L.A.S. de Charles Alexis MORAND (1771-1835), général, « à son altesse impériale monseigneur le prince Louis conétable de l’Empire », Paris, 15 ventôse an XIII (4 mars 1805), avec apostille de Louis BONAPARTE. – L.S. de Charles Louis PETIET (1749-1806), intendant général de l'armée au camp de Boulogne, au quartier général de Boulogne, 6 thermidor an V (26 juillet 1805), vignette – P.S. d’Antoine François ANDREOSSY (1761-1828), général, « Grande Armée, quartier général de Strasbourg, 5e jour compl. An XIII » (22 sept. 1805), ordre du jour : « L’Empereur ordonne que tous les officiers employés à la suite des états-majors aux armées, portent l’uniforme d’adjoint… ». – P.A.S. du général major autrichien FRESNEL, « fait à Ulm ce 21 octobre 1805 », promesse d’un prisonnier sur parole au lendemain de la capitulation d’Ulm – L.S. de Jacob François MAROLA ou MARULAZ (1769-1842), général, Haguenau, 29 avril 1806, 1 page in-fol., cachet encre légion d’honneur – L.A.S. adressée à un capitaine du 96e régiment d’infanterie de ligne dans la grande armée, 12 août 1806, marques postales « PORT PAYE » « A P.P. » - L.A.S. d’Armand Augustin Louis de CAULAINCOURT (1773-1827), général et grand écuyer de Napoléon, La Haye, 11 février 1807, 3 pages in-8 – L.S. de Jean Ambroise Baston de LARIBOISIERE (1759-1812), général d’artillerie, Metz, 14 déc. 1807, ½ page in-4 – Petit imprimé in-8 de « Couplets pour le départ de la jeunesse française », air martial pour le départ des soldats français contre l’Angleterre – L.A.S. de ZAIGUELIUS, commissaire ordonnateur de la 4e division militaire, Nancy, 1er avril 1808, beau cachet de commissaire ordonnateur – L.S. de Jean François Aimé comte DEJEAN (1749-1824), général et directeur du ministère de la guerre, Paris, 11 sept. 1808, à l’intendant de la grande armée. – P.S. de Nicolas-Léonard BEKER (1770-1840), général et chef de l’état-major général du 5e corps d’armée, quartier-général de Vilna, 19 juillet 1807, 2 pages ½ in-fol. Etat nominatif des officiers d’état-major méritant d’être récompensés pour la légion d’honneur. – P.S. de Régis Barthélémy MOUTON DUVERNET (1769-1816), général, Tolède, 21 déc. 1808, 1 page in-fol., en-tête manuscrit « 1er corps des armées d’Espagne, 3e division, 65e régiment », mémoire de proposition à un emploi de sous-lieutenant » avec liste de ses services, campagnes et blessures. – L.S. de Marie François Auguste comte CAFFARELLI du FALGA (1766-1849), général et ministre de la guerre du royaume d’Italie, Milan, 28 juin 1809 – L.S. de Jean Louis ROMEUF (1766-1812), général de brigade et baron d’Empire, Vienne, 18 nov. 1809 : « M. le directeur général [des hôpitaux français à Vienne] le garde que j’avais envoyé à l’hôpital dit de la cavalerie hongroise qui était porté au nombre des hopitaux conservés ayant trouvé ce local entièrement évacué et n’ayant pu y être admis… » - L.A.S. de « BARBE » chef d’escadron au 8e régiment de chasseurs à cheval, Thionville, 30 vendémiaire an XI (22 oct. 1802), adressée au Premier consul. Demande d’un sabre d’honneur, avec apostille du maréchal BERTHIER et signature du colonel Antoine Jean DUROSNEL. – P.S. de la 1ère compagnie de soldats infirmiers, armée d’Allemagne, 1810, beau cachet encre de la compagnie – P.S. d’un relevé des services d’un capitaine du 26e régiment d’infanterie légère, Anvers, 2 mai 1811, cachet encre du régiment. – L.S. de Jean comte de RAPP (1771-1821), général de cavalerie, Danzig, 12 août 1811, 3 pages in-fol., beau filigrane « NAPOLEON Empereur des français, Roi d’Italie », : « Monsieur le Maréchal Prince d’Eckmühl me donne connaissance que Sa Majesté l’Empereur a accordé une somme de 40 à 50 mille francs à titre de secours à chacun des régiments polonais qui se trouvent en garnison dans cette place… » ; joint partie de L.S. du 14 juillet 1811. – L.A.S. de Dirk Van HOGENDORP (1761-1822), général hollandais aide de camp de Napoléon, Paris, 23 déc. 1811, 1 page in-4, concernant la prise de possession de l’acte d’investiture que l’Empereur lui a offert. – L.S. de Charles LEFEBVRE-DESNOETTES (1773-1822), général, Paris, 10 fév. 1813, relative à l’insertion de 500 volontaires offerts par la ville de Paris. – P.S. de Honoré Charles comte REILLE (1775-1860), général, armée de Portugal, état des officiers nommés [mai/juin 1813] – P.S. de de Michel NEY « prince de la Moskowa » (1769-1815), maréchal d’Empire, 30 juin 1813, mémoire de proposition de nomination à un emploi de sous-lieutenant. – L.A.S. de Louis Auguste baron d’EVAIN (1775-1852), général d’artillerie, Paris, 15 janvier 1814, lettre de nomination dans le corps des pontonniers dans l’armée d’Espagne. – L.A.S. de Charles HUCHET de la BEDOYERE (1786-1815), général, ½ page in-8 + signature sur calque. – L.A. de Joseph Léopold HUGO (1773-1828), général et père de Victor Hugo, Bastia, 24 pluviôse an XI (13 février 1803), 1 page ½ in-4, adressée à sa femme, belle lettre touchante : « Le temps qui a été affreux vient de se calmer et demain, autant qu’on peut l’espérer un bâtiment partira pour la France ; j’en profite pour faire parvenir au 1er Consul une lettre que je t’adresse ci-incluse. Ne blâme aucune des expressions de cette lettre, ne désapprouve pas ma demande, je suis avili, traîné dans la boue, dépeint sous les couleurs les plus obscures ; et je suis innocent et je dois à l’épouse vertueuse qui s’est unie à mon sort, aux chers enfants qu’elle m’a donner, de prouver d’une manière évidente que ma conduite a toujours été à l’abri de tout reproche… »
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