Lot n° 253

[Médecine – Sciences] 20 pièces, fin du XVIIIe et XIXe siècle. L.A.S. de Jean Noël HALLÉ (1754-1822), médecin promoteur de la vaccination et surtout connu pour avoir été le premier médecin de Napoléon, Paris, 18 mars 1791,

Estimation : 150 / 300
Adjudication : 1 500 €
Description
à un ami. – P.S. de Gaspard MONGE comte de Péluse (1746-1818), mathématicien, inventeur de la géométrie descriptive, ministre de la Marine entre 1792 et 1794, Paris, 18 février 1793, 1 page in-fol., ordonne au contre-amiral Latouche de prendre le commandement du vaisseau « Le Commerce » de Marseille, en armement au port de Toulon. – L.A.S. de Jacques TENON (1724-1816), chirurgien à la Salpêtrière, premier médecin du roi, Paris, 1er juillet 1802, adressée à James Watt, célèbre ingénieur écossais, 1 page ½ in-4. Il est heureux d’avoir rencontré à Paris le fils de Watt : « J’ai essayé de lui donner quelque faible témoignage de la reconnaissance du bon accueil que vous avez bien voulu me faire à mon passage à Birmingham, lorsque je parcourais l’Angleterre pour en visiter les hôpitaux… ». – L.A.S. de BIRON, médecin de l’hôpital de Paris, Paris, 11 brumaire an XI (2 nov. 1802), adressé au secrétaire général de la société de médecine, 1 page in-8. Accepte de faire partie de la commission chargée des consultations gratuites. – P.S. de Nicolas Jacques CONTÉ (1755-1805), chimiste célèbre pour avoir inventé le crayon bois, Paris, 2 prairial an X, 1 page in-fol. – L.A.S. de Jérôme François de LALANDE (1732-1807), astronome, 28 sept. 1806, adressée au ministère de l’intérieur. Il le remercie « de la peine que vous avez prise pour mon observatoire. C’est un établissement essentiel et ne peut être remplacé par les autres, puisqu’il n’y a point ailleurs de professeur d’astronomie… ». – Placard, avis de décès d’un licencié en médecine, ancien chirurgien, Cambrai, 9 juillet 1807, 42 x 52 cm – P.S. de René Just HAÜY (1743-1822), minéralogiste, membre de l’institut, apostille sur une L.S. de CRETET ministre de l’intérieur, Paris, 23 oct. 1807, 1 page in-fol., adressée aux administrateurs du museum d’histoire naturelle, les invitant à procurer des graines et des plantes exotiques à la pépinière départementale de Rhin et Moselle. – Certificat de pharmacien délivré et signé par les membres du jury médical du département de Marengo, Alexandrie, 2 oct. 1809, cachet encre de la préfecture du département de Marengo, 1 page in-fol. – L.A.S. de Charles Louis CADET de GASSICOURT (1769-1821), « pharmacien ordinaire de S.M. l’Empereur et Roy » et auteur de nombreux ouvrages scientifiques, Paris, 20 juin 1810, 1 page ½ in-8, en-tête : « (…) Je suis né à Paris le vingt trois de janvier 1769 de Louis Claude Cadet de Gassicourt pharmacien en chef des armées du roi et membre de l’académie des sciences et de Thérèse Françoise Boisselet fille de Boisselet l’un des controleurs de la bouche du roi, à ce que m’a dit ma mère ; car je n’ai pas connu mon ayeul… » [Officiellement, il est le fils de Louis-Claude Cadet de Gassicourt et de Françoise Boisselet. Cependant, dans ses Mémoires, son ami le baron Thiébault prétend qu'il est le fruit des amours de Louis XV et de Françoise Boisselet.] – P.A.S. d’Alexandre Urbain baron d’YVAN (1765-1839), chirurgien de Napoléon Ier, et signatures des officiers de santé en chef PRIVAT, ROBILLIARD et SABATIER, Invalides, 30 juin 1810, ½ pages in-4, en-tête « Hôtel Impérial des Militaires invalides ». Certificat pour un soldat ayant perdu la vue. – Diplôme d’associé à la société d’instruction médicale, école de médecine de Paris, 4 mai 1812, signatures des administrateurs et cachet encre de la société, 1 page in-fol. – L.A.S. d’Antoine Marie PEYRE (1770-1843), architecte, 20 août 1815, 1 page in-4, à son en-tête : « (…) les deux corps de garde portatifs que j’ai fait établir en 1811 ont coûté chacun 3450 francs (…) il faudrait au moins 6 semaines pour en confectionner un neuf, il est donc plus expédient et plus économique de faire transporter près du grenier d’abondance celui de la place des Invalides qui ne sert point… ». – L.A.S. de Pierre Luc Charles CICERI (1782-1868), peintre et décorateur de théâtre, Paris, 9 mai 1825, aux architectes des fêtes et cérémonies de la Cour, 1 page in-4. Il demande un second acompte de 50 000 francs « sur les travaux de peintures et dorures, que j’exécute à Reims (…) pour le sacre de Sa Majesté Charles X. Ces travaux me nécessitent une grande dépense journalière, j’en ai le plus grand besoin… ». – L.A.S. de Jean Baptiste de Monet, chevalier de LAMARCK (1744-1829), naturaliste, fondateur du transformisme, Paris, 11 mai 1817, adressée à u comte, 1 page in-4 – P.S. de Georges Baron CUVIER (1769-1832), zoologiste et paléontologiste, 15 sept. 1826 – P.S. d’André THOUIN (1747-1824), célèbre botaniste, jardinier en chef du Jardin des Plantes, 1822, 4 pages in-fol. Impr., « Etat des séries de graines mises en distribution au jardin du roi pour l’année 1822 ». – L.A.S. de François Joseph BROUSSAIS (1772-1838), médecin en chef du Val de Grâce, Paris, 25 juillet 1829, à un confrère, 2 pages in-8. Il le convoque mardi pour la séance préparatoire aux examens annuels et lendemain en uniforme, l’intendant viendra faire son inspection annuelle de l’hôpital du Val de Grâce. – L.A.S. de Guillaume DUPUYTREN (1777-1835), chirurgien, Paris, mars 1830, au docteur Renaudin, 3 pages in-8. Il a examiné sa patiente : « (…) j’ai trouvé le vagin très raccourci, la cicatrice gonflée de nouveau quoique à un moindre degré par un boursouflement qui répand facilement du sang… ». – L.A.S. de François Carlo ANTONMARCHI (1780-1838), dernier médecin de Napoléon Ier de 1820 jusqu’à son décès sur l’île de Sainte Hélène, Paris, 1er sept. 1833, adressée au rédacteur du Journal de Paris, 1 page in-8 : « J’ai l’honneur de vous adresser le prospectus d’une souscription pour le plâtre au masque de l’Empereur Napoléon et de vous prier d’avoir la bonté de l’insérer dans le prochain numéro de votre estimable journal… » [En 1833, il participa à la souscription en vue de réaliser un masque mortuaire de l'Empereur Napoléon. Ceci donna lieu à de nombreuses controverses qui, encore aujourd'hui, font couler l'encre. Le masque mortuaire, dit "Antommarchi" car signé de sa main lors de la souscription de 1833, est cependant reconnu comme étant issu d'un original, fabriqué par lui à Londres en août 1821. Le masque mortuaire de Napoléon Bonaparte est l'empreinte du visage de l'empereur Napoléon Ier, prise peu après sa mort en 1821 et coulée en plâtre. Les circonstances de la prise d'empreinte en ont fait un sujet de controverse. Il existe plusieurs masques présentés comme l'authentique empreinte du visage de Napoléon, désignés d'après le nom d'un des médecins de Sainte Hélène ayant pris l'empreinte : Archibald Arnott, Francis Burton et François Antommarchi.] - L.A.S. de Pierre Jean Georges CABANIS (1757-1808), médecin et philosophe, Auteuil, 16 ventôse an IX (7 mars 1801), 1 page in-12 adressée au libraire Firmin Didot.
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