[PROVENCE]. ROZIER (Abbé François). De la fermentation des vins et de la meilleure manière de faire l’eau-de-vie : Mémoires qui ont concouru pour le prix proposé en 1766, par la Société Royale d'Agriculture de Limoges, pour l'année 1767....
Estimation :
1000 / 1200
Adjudication :
850 €
Description
Imprimés par ordre de la Société. Lyon, Périsse, 1770. — Mémoire sur la meilleure manière de faire et de gouverner les vins de Provence, soit pour l'usage, soit pour leur faire passer les mers. Lausanne ; Lyon, Rosset ; Paris, Le Jay, 1772. Ensemble deux ouvrages en trois et une parties, in-8, demi-maroquin rouge, plats de papier marbré, dos lisse orné, tranches rouges (Reliure à l'imitation du XVIIIe siècle).
Édition originale très rare de ce recueil de trois textes importants sur la distillation. # Il renferme : # ROZIER (Abbé F.) De la fermentation des vins, et de la meilleure manière de faire l'Eau-de-vie (pp. 1-141). Très rare traité. # VANNE (M. de). Sur la manière de brûler ou de distiller les vins, la plus avantageuse, relativement à la quantité de l'Eau-de-vie et à l'épargne des frais. (pp. 142-191). L'auteur était apothicaire à Besançon. # MUNIER. Sur la manière de brûler ou de distiller les vins... (pp. 195 à 266). Munier était ingénieur à Angoulême. Les 3 planches gravées montrent des alambics. # Fritsch n°406 (Recueil) – Chwartz, n°356 (Recueil). # Relié à la suite : Édition originale d'un traité fameux qui a paru en même temps à Paris. Il est illustré de 3 planches gravées. # Cet excellent ouvrage remporta le prix de l'Académie de Marseille en 1770. Outre une étude sur les cépages rouges et blancs implantés en Provence, on y trouve une dissertation sur les moyens employés pour renouveler une vigne, une dissertation sur les usages économiques des diverses parties de la vigne, une autre sur les vaisseaux propres à contenir, à perfectionner le vin et sur les objets qui y ont rapport. François Rozier, né à Lyon en 1734, fut un agronome célèbre. Successivement docteur en théologie, directeur de l'école vétérinaire de Lyon, il fut aussi curé constitutionnel sous la Révolution. Il est mort en 1793, tué dans son lit par une bombe. # Les éditions de Paris et de Lausanne semblent identiques et rien ne permet de suggérer l'antériorité de l'une ou de l'autre puisque des feuillets d’errata ont été trouvés dans des exemplaires des deux éditions. # Bien que le feuillet d’errata soit manquant à cet exemplaire les fautes n’y sont pas corrigées. Fritsch, n°109 (Lausanne) – Chwartz, n°83 (Paris) – Fastes, n°936 (Paris). # De la bibliothèque gastronomique Philippe Messager (2002, n°259). # Superbe exemplaire, très finement relié dans un pastiche impeccable.
Édition originale très rare de ce recueil de trois textes importants sur la distillation. # Il renferme : # ROZIER (Abbé F.) De la fermentation des vins, et de la meilleure manière de faire l'Eau-de-vie (pp. 1-141). Très rare traité. # VANNE (M. de). Sur la manière de brûler ou de distiller les vins, la plus avantageuse, relativement à la quantité de l'Eau-de-vie et à l'épargne des frais. (pp. 142-191). L'auteur était apothicaire à Besançon. # MUNIER. Sur la manière de brûler ou de distiller les vins... (pp. 195 à 266). Munier était ingénieur à Angoulême. Les 3 planches gravées montrent des alambics. # Fritsch n°406 (Recueil) – Chwartz, n°356 (Recueil). # Relié à la suite : Édition originale d'un traité fameux qui a paru en même temps à Paris. Il est illustré de 3 planches gravées. # Cet excellent ouvrage remporta le prix de l'Académie de Marseille en 1770. Outre une étude sur les cépages rouges et blancs implantés en Provence, on y trouve une dissertation sur les moyens employés pour renouveler une vigne, une dissertation sur les usages économiques des diverses parties de la vigne, une autre sur les vaisseaux propres à contenir, à perfectionner le vin et sur les objets qui y ont rapport. François Rozier, né à Lyon en 1734, fut un agronome célèbre. Successivement docteur en théologie, directeur de l'école vétérinaire de Lyon, il fut aussi curé constitutionnel sous la Révolution. Il est mort en 1793, tué dans son lit par une bombe. # Les éditions de Paris et de Lausanne semblent identiques et rien ne permet de suggérer l'antériorité de l'une ou de l'autre puisque des feuillets d’errata ont été trouvés dans des exemplaires des deux éditions. # Bien que le feuillet d’errata soit manquant à cet exemplaire les fautes n’y sont pas corrigées. Fritsch, n°109 (Lausanne) – Chwartz, n°83 (Paris) – Fastes, n°936 (Paris). # De la bibliothèque gastronomique Philippe Messager (2002, n°259). # Superbe exemplaire, très finement relié dans un pastiche impeccable.
