ALIBERT (Jean-Louis).{CR}Clinique de l’hôpital Saint-Louis, ou traité complet des maladies de la peau, contenant la description de ces maladies et leurs meilleurs modes de traitement.{CR}Paris, Lyon : B. Cormon et Blanc, 1833. —
Estimation :
2000 / 3000
Adjudication :
2 000 €
Description
Grand in-folio, 554 x 355 : (2 ff.), xxiv, 390 pp., 63 planches. Demi-maroquin rouge à coins, roulettes à froid, dos lisse orné de motifs à la cathédrale à froid et d’encadrements dorés, non rogné (reliure de l’époque).{CR}{CR}Seconde édition rare, revue et très augmentée, de cette monumentale et admirable publication sur les maladies de la peau, certainement le plus grand et le plus spectaculaire des livres publiés sur ce sujet.{CR}Le baron Jean-Louis Alibert (1768-1737) était médecin en chef de l’hôpital Saint-Louis, dermatologue et médecin personnel de Louis XVIII et de Charles x ; il est considéré comme le fondateur de la dermatologie en France. Cet ouvrage parut pour la première fois à très petit nombre entre 1806 et 1814 mais sous la forme d’un recueil provisoire de faits et d’observations. Cette édition est de loin préférable, elle offre une étude complète des dermatoses que l’auteur divise en 12 groupes : dermatoses eczémateuses, exanthémateuses, teigneuse, dartreuses, cancéreuses, lépreuses, véroleuses, strumeuses, scarieuses, hémateuses, dyschromateuses et hétéromorphes. Chaque groupe est divisé en genres, chaque genre comprend un tableau général le concernant, une description des différentes espèces qui le compose, son étiologie et sa curation.{CR}{CR}L’édition fut imprimée sur papier vélin et comprend 63 remarquables planches gravées par Tresca et Choubard d’après les compositions de Moreau-Valvile. Coloriées et retouchées au pinceau, elles représentent fidèlement les maladies décrites, à l’exception de la première qui donne l’ « Arbre des Dermatoses » où l’arbre figure le derme, les branches principales les diverses maladies qui lui sont particulières, les rameaux les genres, les « ramuscules » les espèces et les variétés. La perfection des représentations a été voulue par l’auteur pour que ces dernières servent véritablement d’outil d’enseignement, au même titre que les descriptions.{CR}{CR}Bon exemplaire à toutes marges, dans sa reliure de l’époque ornée au dos de motifs à la cathédrale.{CR}Frottements d’usage et quelques épidermures au dos, coins émoussés. Rousseurs et quelques mouillures sans gravité. Deux taches sombres pages 310-311, premier feuillet plissé.
