Lot n° 285

BALZAC (Jean-Louis GUEZ de). Ensemble de 5 ouvrages en éditions elzéviriennes. Amsterdam et Leyde, 1652-1664,

Estimation : 300 / 400
Adjudication : 220 €
Description
in-12, 5 vol., vélin ou parchemin, ancien ou moderne.
- Lettres choisies. A Leiden, chez les Elseviers, 1652. Titre gravé, [22]-432 pages. Vélin rigide à petits recouvrements. De l'officine de Bonaventure et Abraham Elzevier. Réimpression littérale de l'édition de 1648, avec une nouvelle épître dédicatoire "À messieurs les Elseviers", qui reproduit la lettre que Guez de Balzac avait adressée aux imprimeurs en témoignage de la fierté qu'il avait ressenti d'avoir été reproduit, en 1651, sous leurs presses. Willems n° 702.
- Aristippe ou de la cour. A Leide, chez Jean Elsevier, 1658. 259-[29] pages, dont le titre gravé. Vélin rigide à petits recouvrements. Jean Elzevier donna sa première édition de l'Aristippe la même année ; selon Willems, celle-ci a été donné en second. Elle reproduit la première ligne par ligne, seul le frontispice diffère ; il est ici gravé par P. Philippe. Willems n° 815
- Lettres de feu monsieur de Balzac à monsieur Conrart. A Leide, Chez Jean Elsevier, 1659. 424-[2] pages, dont le titre gravé par P. Philippe. Vélin rigide à petit recouvrements. Willems n° 841.
- Les entretiens de feu monsieur de Balzac. A Amsterdam, chez Loys et Daniel Elzevier, 1663. 388-[18] pages dont le titre gravé. Parchemin ancien à petits recouvrements. Willems n° 1297.
- Les œuvres diverses du Sieur de Balzac. A Amsterdam, chez Daniel Elzevier, 1664. titre gravé, [14]-388 pages et titre gravé. Vélin moderne de remploi, à petits recouvrement, tranches marbrées. "Jolie édition qui reproduit ligne pour ligne celle de Leyde, 1658". Willems n° 1333.
Réunion de petits volumes, en reliures vélin disparates, issus des presses de Bonaventure & Abraham, Jean, Daniel et Louis Elzevier. Guez de Balzac (1597-1654) est surtout connu pour son Prince, pseudo-éloge satirique de Louis XIV, et ses Lettres ; il est considéré comme l'un des fondateurs du style épistolaire et comme un réformateur de la prose française. Paraître chez les Elzevier fut perçu comme un honneur par ce "grand épistolier" qui leur écrivit : "Que croyez vous que ce soit d'être mis au nombre de vos auteurs ? C'est avoir un rang parmi les consuls & les sénateurs de Rome : c'est être mis parmi les Cicérons et les Sallustes. Quelle gloire de pouvoir dire, je fais partie de cette République immortelle ; j'ai été reçu dans cette société de demi-dieux" (voir le premier volume décrit). Très joli ensemble.
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