Francis PICABIA - Poèmes et dessins de la fille née sans mère Lausanne, Imprimeries Réunis SA, Avril 1918,
Estimation :
1500 / 2000
Adjudication :
Invendu
Description
24 x 16 cm, 74 p., broché, chemise et étui. 18 dessins - 51 poèmes, avec la mention "Terminé à Gstaad , le 5 avril 1918" Édition originale.
Étui et chemise.
Petite déchirure réparée en couverture et quelques défauts mineurs. Picabia rencontre en 1917 à Paris Madame Corlin (Geneviève Everling) qui allait devenir pendant plus de quinze ans sa compagne dévouée. Au cours d'un bref voyage qu'ils effectuent ensemble aux Martigues, il écrit les premiers poèmes de ce qui allait devenir "La fille née sans mère". Puis au mois de février 1918, il part pour Lausanne avec sa femme pour y consulter un neurologue de renom ; il y est bientôt rejoint par sa maîtresse ; il publie alors l'ouvrage grâce auquel il rencontre Tristan Tsara et Dada. "La fille née sans mère", titre d'un dessin exécuté à New York en 1913, est, au même titre que "La Mariée" de Marcel Duchamp une machine célibataire ; l'œuvre est parallèle au "verre" de Duchamp, "La Mariée", est accompagnée par ses notes, "à la manière" [dit Duchamp], "d'un catalogue de grand magasin où l'image et le texte ne font qu'un tout". Rappelons que l'activité proprement littéraire de Picabia à l'époque de 391, est toute entière placée sous le signe de la mécanique ; obsédé par la machine, fille née sans mère du cerveau de l'homme, Picabia n'aura de cesse de lui faire produire, en 1918, l'œuvre ambivalente parfaite comprenant dix-huit dessins et cinquante et un poèmes "équivalents".
Sanouillet 391 p. 32 ; Picabia Mnam p. 449 reproduit.
Étui et chemise.
Petite déchirure réparée en couverture et quelques défauts mineurs. Picabia rencontre en 1917 à Paris Madame Corlin (Geneviève Everling) qui allait devenir pendant plus de quinze ans sa compagne dévouée. Au cours d'un bref voyage qu'ils effectuent ensemble aux Martigues, il écrit les premiers poèmes de ce qui allait devenir "La fille née sans mère". Puis au mois de février 1918, il part pour Lausanne avec sa femme pour y consulter un neurologue de renom ; il y est bientôt rejoint par sa maîtresse ; il publie alors l'ouvrage grâce auquel il rencontre Tristan Tsara et Dada. "La fille née sans mère", titre d'un dessin exécuté à New York en 1913, est, au même titre que "La Mariée" de Marcel Duchamp une machine célibataire ; l'œuvre est parallèle au "verre" de Duchamp, "La Mariée", est accompagnée par ses notes, "à la manière" [dit Duchamp], "d'un catalogue de grand magasin où l'image et le texte ne font qu'un tout". Rappelons que l'activité proprement littéraire de Picabia à l'époque de 391, est toute entière placée sous le signe de la mécanique ; obsédé par la machine, fille née sans mère du cerveau de l'homme, Picabia n'aura de cesse de lui faire produire, en 1918, l'œuvre ambivalente parfaite comprenant dix-huit dessins et cinquante et un poèmes "équivalents".
Sanouillet 391 p. 32 ; Picabia Mnam p. 449 reproduit.
