Philibert AUDEBRAND. 1815-1906. Écrivain, journaliste. Manuscrit aut. signé. 1854.
Estimation :
100/150 €
Description
6 ff. in-8, qqs ratures.
Article écrit sur le ton léger, dénonçant la décadence du monde littéraire causé par la succession dynastique des écrivains contemporains ; le premier exemple donné par Audebrand est celui d’Alexandre DUMAS citant le mot de Dumas père après les représentations du Demi-Monde : Je n’ai pas fait la pièce, j’ai fait mieux : j’ai fait l’auteur. Sont ensuite évoqués les deux « héritiers présomptifs » de Victor HUGO faisant comme lui de la prose et des vers, puis le fils de François GUIZOT travaillant dans le genre historique, Emile AUGIER petit-fils de Pigault-Lebrun, la tribu des de Wailly faisant des tragédies et un dictionnaire de père en fils, la famille Laya, la fille d’Alphonse Karr, Paul de Lock fils, Maurice SAND qui publie dans le Mousquetaire et dans la Revue de Paris, etc. Audebrand poursuit cependant en citant les lignées qui ont « mal tourné » parce qu’écrivant dans les journaux, citant Stendhal, Henri Heine, etc.
Article écrit sur le ton léger, dénonçant la décadence du monde littéraire causé par la succession dynastique des écrivains contemporains ; le premier exemple donné par Audebrand est celui d’Alexandre DUMAS citant le mot de Dumas père après les représentations du Demi-Monde : Je n’ai pas fait la pièce, j’ai fait mieux : j’ai fait l’auteur. Sont ensuite évoqués les deux « héritiers présomptifs » de Victor HUGO faisant comme lui de la prose et des vers, puis le fils de François GUIZOT travaillant dans le genre historique, Emile AUGIER petit-fils de Pigault-Lebrun, la tribu des de Wailly faisant des tragédies et un dictionnaire de père en fils, la famille Laya, la fille d’Alphonse Karr, Paul de Lock fils, Maurice SAND qui publie dans le Mousquetaire et dans la Revue de Paris, etc. Audebrand poursuit cependant en citant les lignées qui ont « mal tourné » parce qu’écrivant dans les journaux, citant Stendhal, Henri Heine, etc.
