Gilbert Motier de LA FAYETTE. 1757-1834. Homme politique. L.A.S. au capitaine Baudin. Lagrange, 23 juillet 1827.
Estimation :
2 000/2 500 €
Description
1 pp. ¼ bi-feuillet in-4, adresse au verso, marques postales.
LONGUE DISCUSSON sur l’implantation de MOUTONS MÉRINOS dans le pays et le développement de manufactures. Lafayette est heureux d’avoir fait la connaissance de M. Andelle ; (…) Il est arrivé au moment même que nous recevions L’Histoire de la Garde nationale où M. Comte rend justice à sa belle conduite dans l’affaire de mes deux collègues. Il a fait visiter ses fermes à Mde de Corcelles et sa famille ; Nous avons parlé de manufactures et je voudrai bien qu’à Nozay, notre chef lieu de canton, il put nous aider à l’établissement d’un petit foïer d’industrie. Je ne pense pas que ce soit un point convenable pour traiter les laines longues d’Angleterre, attendu que tout le païs est couvert de troupeaux mérinos (…). Moi-même qui soigne un millier de bêtes à laine superfine, je craindrais le cRoisement avec une race dont pourtant je reconnais le mérite (…). Il remercie le capitaine de ses encouragements pour son élection dans le pays ; Après avoir souhaitté de ne pas être condamné aux travaux de cette Chambre, j’avoue que les nouvelles bontés de mes commettants, les obstacles qu’ils ont vaincus et le prix que nos adversaires mettaient à leur défaire, m’ont réconcilié avec ma nomination (…).
LONGUE DISCUSSON sur l’implantation de MOUTONS MÉRINOS dans le pays et le développement de manufactures. Lafayette est heureux d’avoir fait la connaissance de M. Andelle ; (…) Il est arrivé au moment même que nous recevions L’Histoire de la Garde nationale où M. Comte rend justice à sa belle conduite dans l’affaire de mes deux collègues. Il a fait visiter ses fermes à Mde de Corcelles et sa famille ; Nous avons parlé de manufactures et je voudrai bien qu’à Nozay, notre chef lieu de canton, il put nous aider à l’établissement d’un petit foïer d’industrie. Je ne pense pas que ce soit un point convenable pour traiter les laines longues d’Angleterre, attendu que tout le païs est couvert de troupeaux mérinos (…). Moi-même qui soigne un millier de bêtes à laine superfine, je craindrais le cRoisement avec une race dont pourtant je reconnais le mérite (…). Il remercie le capitaine de ses encouragements pour son élection dans le pays ; Après avoir souhaitté de ne pas être condamné aux travaux de cette Chambre, j’avoue que les nouvelles bontés de mes commettants, les obstacles qu’ils ont vaincus et le prix que nos adversaires mettaient à leur défaire, m’ont réconcilié avec ma nomination (…).
