Lot n° 157

Francesco MACDONALD. 1776-1837. Militaire d’origine irlandaise au service de la France, ministre de la Guerre du Royaume de Naples, époux morganatique de la Reine Caroline Murat. 5 L.A.S. à Philippe Gérard et son neveu. Trieste, 1824-1831.

Estimation : 500/700 €
Description
12 pp. ½ in-8, dont avec adresses, cachets de cire armoriés

RARE CORRESPONDANCE du mystérieux amant de l’ex-Reine de Naples, Caroline MURAT, à propos de ses affaires, et mentionnant l’INSURECTION POLONAISE de 1831. 1824 : à propos de l’achat de FROHSDORF, résumant l’affaire du sieur Camille qui réclame une commission sur la vente ; (…)
Plus tard, Camille me témoigna ses regrets d’avoir été si loin dans une affaire où il devait tout à la bonté de la Reine et rien à son dRoit ; et il rejeta la faute sur les perfides insinuations, disait-il, de Blancas et l’Anglade, deux français que S.M. avait auprès d’elle (…).
Quoiqu’il en soit, la Reine ne veut pas qu’une affaire de l’importance de celle dont il est question, puisse manquer pour quelques milliers de francs de plus ou de moins de courtage (…).
Il ne peut faire aucune concession sur toutes les prétentions de Camille, mais la Reine autorise jusqu’à 1.5% de courtage. 1828 : il le félicite pour ses brillants succès en Pologne ; il se recommande de la Reine pour lui demander assistance dans l’exécution d’un projet qu’elle médite ; S.M. a acheté dernièrement une petite campagne contigüe à Campo Marzo dans laquelle se trouve sur une éminence, une jolie maison suplerflue aux besoins de sa famille ; pour l’utiliser, Elle voudrait y établir un moulin à vent. Cet établissement serait le premier de ce genre dans un pays où l’on manque d’eau (…). Etc.
1829 : concernant le projet d’établissement d’un moulin à vapeur que la Reine ne veut pas, préférant un moulin à vent ; il est cependant ouvert aux idées nouvelles à la hauteur des progrès que la mécanique a fait depuis le tems, mentionnant les système Morell et Belidat. La Reine est très contente du fanal qui éclaire l’entrée de Campo Marzo ; Elle en connait l’effet et promet merveille (…).
1831 : relative à la révolution en Pologne : La Reine a appris avec satisfaction que monsieur votre neveu se montrera digne de vous appartenir, et de représenter la jeune France au milieu de tant de braves ; que la noble cause à laquelle il s’est voué, puisse triompher, que l’héroïque Pologne redevint forte et indépendante. Voilà nos vœux de tous les jours (…).
Il demande de transmettre le souvenir de la Reine au Prince Sangustho, et désire avoir des nouvelles de Bernard Potocki qui doit être à l’état-major du général Lubinski. Etc.
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