DELAMARE (Nicolas). Traité de la police, où l'on trouvera l'histoire de son établissement, les fonctions et les prérogatives de ses magistrats, toutes les loix et tous les réglemens qui la concernent. On y a joint une description historique et...
Estimation :
1000 / 1200
Adjudication :
1 500 €
Description
topographique de Paris. Amsterdam, la Compagnie, 1729. – LECLER DU BRILLET (Anne-Louis). Continuation du Traité de la Police. Paris, Jean-François Hérissant, 1738. 5 volumes in-folio, veau moucheté, dos orné, tranches rouges (Reliure de l'époque).
Seconde édition de « l'ouvrage le plus monumental de tous ceux, et en toutes langues, consacrés à la police ». # Cette édition, la première donnée hors de France, contient l'intégralité des cinq livres originaux de Delamare, auxquels on a joint l'édition originale du sixième livre, De la voirie, mis à jour après la mort de l'auteur par son collaborateur Anne Lecler du Brillet. # Elle est illustrée de dix planches gravées repliées, dont deux dans le supplément, y compris le célèbre et très recherché plan de Paris par Delagrive. # Premier grand traité méthodique de la police française, touchant à toutes les activités et usages humains et renfermant de très nombreux documents relatifs à l'histoire des institutions et des mœurs, le Traité de la police de Nicolas Delamare (1639-1723), commissaire de police au Châtelet de Paris, a été encouragé par Guillaume de Lamoignon, premier président au Parlement de Paris, Nicolas de La Reynie, lieutenant général de Police, et Étienne Baluze, qui facilita à l'auteur la consultation des manuscrits et des livres de Colbert. # L'ouvrage fut projeté en douze livres, dont seuls les cinq premiers virent le jour, à savoir : De la police en général, De la religion, Des mœurs, De la santé et Des vivres, publiés successivement en 1705, 1710 et 1719. # Le cinquième d'entre eux, le plus important et le plus long de tous (il occupe l'intégralité des tomes II, III et IV), est consacré aux lois et règlements concernant les vivres et les denrées, ce qui permet de ranger ce livre parmi les traités touchant la gastronomie, car il disserte de manière très étendue sur le blé et les grains, le pain, la viande et le gibier, le poisson de mer et d'eau douce, les œufs, le beurre et le fromage, les fruits et les légumes, le vin, la bière et autres boissons, le bois, le charbon, etc., et de tous les métiers s'y rattachant. # Bel exemplaire en reliure de l'époque. # Plats frottés avec épidermures, coins usagés. # Le Clère, 278 et 586 – Bourgeois & André, 338 – Mareuse, 3252 – Lacombe, 2274 – Brunet, III, 785.
Seconde édition de « l'ouvrage le plus monumental de tous ceux, et en toutes langues, consacrés à la police ». # Cette édition, la première donnée hors de France, contient l'intégralité des cinq livres originaux de Delamare, auxquels on a joint l'édition originale du sixième livre, De la voirie, mis à jour après la mort de l'auteur par son collaborateur Anne Lecler du Brillet. # Elle est illustrée de dix planches gravées repliées, dont deux dans le supplément, y compris le célèbre et très recherché plan de Paris par Delagrive. # Premier grand traité méthodique de la police française, touchant à toutes les activités et usages humains et renfermant de très nombreux documents relatifs à l'histoire des institutions et des mœurs, le Traité de la police de Nicolas Delamare (1639-1723), commissaire de police au Châtelet de Paris, a été encouragé par Guillaume de Lamoignon, premier président au Parlement de Paris, Nicolas de La Reynie, lieutenant général de Police, et Étienne Baluze, qui facilita à l'auteur la consultation des manuscrits et des livres de Colbert. # L'ouvrage fut projeté en douze livres, dont seuls les cinq premiers virent le jour, à savoir : De la police en général, De la religion, Des mœurs, De la santé et Des vivres, publiés successivement en 1705, 1710 et 1719. # Le cinquième d'entre eux, le plus important et le plus long de tous (il occupe l'intégralité des tomes II, III et IV), est consacré aux lois et règlements concernant les vivres et les denrées, ce qui permet de ranger ce livre parmi les traités touchant la gastronomie, car il disserte de manière très étendue sur le blé et les grains, le pain, la viande et le gibier, le poisson de mer et d'eau douce, les œufs, le beurre et le fromage, les fruits et les légumes, le vin, la bière et autres boissons, le bois, le charbon, etc., et de tous les métiers s'y rattachant. # Bel exemplaire en reliure de l'époque. # Plats frottés avec épidermures, coins usagés. # Le Clère, 278 et 586 – Bourgeois & André, 338 – Mareuse, 3252 – Lacombe, 2274 – Brunet, III, 785.
