Lot n° 326

Toulouse - Bataille De Toulouse En Avril 1814 Du Mege Alexandre Chevalier, Précis historique de la bataille de Toulouse livrée le 10 avril 1814, entre l’armée française commandée par le maréchal Soult, duc de

Estimation : 250 / 350 €
Description
Dalmatie, et l’armée anglaise, sous les ordres de lord Wellington… avec un plan de la bataille de Toulouse. Toulouse, Delboy, 1852. Un vol. in-12 couv. d’origine conservée, plan dépliant à la fin en parfait état (usures et manques au dos du volume, sinon bon ex. sans rousseurs). Joint : - Six l.a.s. de M. de Combettes-Caumont à sa femme et à son beau-père réfugiés à Caumont puis à Gaillac, 30 mars, 31 mars, 2 avril, 4 avril, 6 avril et 4 juin 1814, 12 pp. in-8 et in-12. Donnent des nouvelles de la situation juste avant et après la bataille : mouvements des troupes, rumeurs sur l’arrivée de douze mille hommes pour défendre Toulouse, logement des soldats chez les habitants, rumeurs (départ annoncé des Anglais le 31 mars, Soult étant nommé ambassadeur à Londres), transport par ordre de Cafarelli de la comptabilité officielle à Cahors, passage de la rivière à Pinsaguel par les Anglais à qui Soult « a offert bataille qu’ils ont refusée », occupation par les Anglais des routes de Fronton et Montauban (« notre position devient chaque jour plus affreuse » le 4 avril), inquiétudes pour Paris dont la route est coupée le 6 avril, inquiétudes encore le 4 juin pour l’arrivée de troupes françaises qui vont être logées chez l’habitant, etc. Cette correspondance intime donne ainsi un vécu presque pantelant, très différent du récit de l’historien, des évènements vus par un aristocrate de la ville : l’auteur des lettres est vraisemblablement Joseph-Marie de Combettes-Caumont (1771-1855), qui instruisit sous la seconde restauration l’affaire du meurtre à Toulouse, le 15 août 1815, du général Ramel et fut ensuite, à titre de récompense, élevé par Louis XVIII à la dignité de vicomte. Une des lettres ici présentées, le 31 mars 1814, mentionne une promenade avec un nommé « Ramel ». : il s’agit probablement du beau-frère de son beau-père (voir Marragon). - MERY, La bataille de Toulouse ou un amour espagnol, drame en trois actes. Paris, Perrotin, Marseille, Camoin, 1836. Un vol. in-8 br., non rogné, curieux exemplaire de l’édition originale, avec de nombreux passages biffés soit à l’encre, soit au crayon, et les indications de tambour ou de canon - probablement l’exemplaire d’un souffleur utilisé pour suivre une représentation. - CABANIS José, La bataille de Toulouse, Paris, Gallimard s.d. (1966). Édition originale (exemplaire du service de presse) enrichi d’un bel envoi autographe signé de l’auteur.
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