VICTOR HUGO Actes et paroles. 1870-1871-1872. Paris, Michel Lévy, 1872.
Estimation :
800 / 1 200 €
Adjudication :
900 €
Description
In-12, demi-maroquin noir, dos à 5 nerfs, couverture et dos (Reliure moderne).
ÉDITION ORIGINALE avec la couverture du Rappel qui donna cet ouvrage en prime à ses abonnés.
Exemplaire sur papier d'édition portant un envoi autographe signé sur le faux-titre:
A mon pauvre et / courageux client /Gustave Maroteau / Victor Hugo.
Ce «client» Gustave Maroteau, journaliste français, fondateur du Père Duchesne, fut condamné à mort pour sa participation à la Commune de Paris et fut sauvé par Victor Hugo qui intervint en sa faveur. Il fut déporté dans un bagne en Nouvelle-Calédonie où il mourut de tuberculose.
On y joint une lettre autographe signée à l'encre délavée, presque illisible, dictée par Maroteau:
«Cher grand Maître, c'est fini, je pars pour le bagne. Je ne reverrai plus la France... mais je me demande s'il n'aurait pas mieux valu que je meure.
Vous avez fait tout ce que vous pouviez pour moi... Mon premier recueil de vers s'intitulait Les Flocons. Comme eux, je n'aurai que peu de durée... adieu... 1872».
Les Flocons furent publiés par Achille Faure en 1867.
Couverture et dos restaurés, doublés avec manques. Mouillures avec atteinte au texte.
ÉDITION ORIGINALE avec la couverture du Rappel qui donna cet ouvrage en prime à ses abonnés.
Exemplaire sur papier d'édition portant un envoi autographe signé sur le faux-titre:
A mon pauvre et / courageux client /Gustave Maroteau / Victor Hugo.
Ce «client» Gustave Maroteau, journaliste français, fondateur du Père Duchesne, fut condamné à mort pour sa participation à la Commune de Paris et fut sauvé par Victor Hugo qui intervint en sa faveur. Il fut déporté dans un bagne en Nouvelle-Calédonie où il mourut de tuberculose.
On y joint une lettre autographe signée à l'encre délavée, presque illisible, dictée par Maroteau:
«Cher grand Maître, c'est fini, je pars pour le bagne. Je ne reverrai plus la France... mais je me demande s'il n'aurait pas mieux valu que je meure.
Vous avez fait tout ce que vous pouviez pour moi... Mon premier recueil de vers s'intitulait Les Flocons. Comme eux, je n'aurai que peu de durée... adieu... 1872».
Les Flocons furent publiés par Achille Faure en 1867.
Couverture et dos restaurés, doublés avec manques. Mouillures avec atteinte au texte.
