[THÉÂTRE]. François-Régnier-Philoclès REGNIER de La Brière. 1807-1885. Professeur au Conservatoire, sociétaire du Théâtre français. 8 L.A.S. dont à Samson et Alexandre Dumas fils. 1855-1875.
Estimation :
200 / 300 €
Description
19 pp. in-8 et in-12.
Régnier demande à Dumas d’écrire un opéra pour un musicien de talent, Vogel, l’auteur du chant populaire du Trois couleurs.
Vogel a de grands succès en Allemagne, il est poëte par l’esprit, mûri par l’expérience, par une longue pratique de son art et assez jeune d’années pour être encore un homme d’imagination.
Vous êtes, me dit-il, on rêve (…).
Concernant la mise en scène d’une pièce de Dumas, dont il donne des détails pour son amélioration ; sur l’envoi de son livre en 1873, et faisant la critique ; il était à mon avis, impossible de témoigner de plus d’esprit, d’éloquence et surtout de bon sens que vous venez d’en montrer dans votre préface (…), de libre esprit et d’esprit spiritualiste (…).
À propos de son influence sur l’administration du Théâtre français, mentionnant la première de Rachel dans la Czarine de Scribe, en 1855 ; sur les représentations à Vichy de Verdellet, et d’Emma Fleury dressant un portrait de l’artiste, la jugeant distinguée, d’un vrai talent (…) d’un digne caractère, filleule du maréchal Canrobert qui lui a toujours témoigné beaucoup d’estime et d’amitié (…). Recommandant chaleureusement les débuts de Mlle Tallandiera : son père est Tunisien, sa mère est napolitaine, elle est née à Portici sous le Vésuve ; elle en a un peu le tempérament (…) ; adressant un petit mot de Sarah Bernhardt ; etc.
Régnier demande à Dumas d’écrire un opéra pour un musicien de talent, Vogel, l’auteur du chant populaire du Trois couleurs.
Vogel a de grands succès en Allemagne, il est poëte par l’esprit, mûri par l’expérience, par une longue pratique de son art et assez jeune d’années pour être encore un homme d’imagination.
Vous êtes, me dit-il, on rêve (…).
Concernant la mise en scène d’une pièce de Dumas, dont il donne des détails pour son amélioration ; sur l’envoi de son livre en 1873, et faisant la critique ; il était à mon avis, impossible de témoigner de plus d’esprit, d’éloquence et surtout de bon sens que vous venez d’en montrer dans votre préface (…), de libre esprit et d’esprit spiritualiste (…).
À propos de son influence sur l’administration du Théâtre français, mentionnant la première de Rachel dans la Czarine de Scribe, en 1855 ; sur les représentations à Vichy de Verdellet, et d’Emma Fleury dressant un portrait de l’artiste, la jugeant distinguée, d’un vrai talent (…) d’un digne caractère, filleule du maréchal Canrobert qui lui a toujours témoigné beaucoup d’estime et d’amitié (…). Recommandant chaleureusement les débuts de Mlle Tallandiera : son père est Tunisien, sa mère est napolitaine, elle est née à Portici sous le Vésuve ; elle en a un peu le tempérament (…) ; adressant un petit mot de Sarah Bernhardt ; etc.
