Lot n° 181

Jean COCTEAU. Manuscrit autographe signé, 1962 ; 2 pages et demie grand in-fol. (la 2e découpée en 3 morceaux, et la signature découpée pour clichage, traces de scotch au dos).{CR} Suite d’un message radiophonique pour la Journée mondiale...

Estimation : 400 / 500
Description
du théâtre, le 27 mars 1962 (voir le début n° 180). Cocteau célèbre l’adhésion du public à une pensée étrangère, « une forme de l’amour, car dans l’amour des antagonismes s’épousent et le rôle du théâtre n’est-il pas l’exemple de cette osmose – puisque le grand interprète c’est l’artiste qui donne l’impression d’improviser, d’inventer son texte, de l’inventer et de l’improviser à l’usage de chacun »... Suivent ces lignes (qui semblent n’avoir pas été retenues) : « Le théâtre, en outre, enseigne dans l’ennui du collège et sa force éducative renforce et illustre celle du professorat. » Cocteau salue, dans les chefs-d’œuvre présentés au Théâtre des Nations dans le cadre de cette Journée, l’occasion de rapprocher les peuples. « Nietzsche disait : “Les idées qui changent la face du monde viennent sur des pattes de colombes.” Peut-être est-ce par un moyen qui fut trop souvent limité au simple prétexte de plaire, que la jeunesse bénéficiera d’une Sorbonne brillante et vivante, de dialogues en chair et en os, alors que les fatigues de l’étude faisait perdre aux chefs-d’œuvre leur violence d’origine et les affaiblissait, pêle-mêle avec l’ensemble du programme classique »... On joint 2 tapuscrits du texte raccourci (un ronéoté) ; plus 2 coupures de presse.{CR}
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