Lot n° 490

Joseph-Nicéphore Niépce (1765-1833) inventeur de la photographie. L.A.S., Saint-Loup 18 septembre 1819, à M. Dolivot-Lenud, à Lyon ; 3 pages in-4, adresse (petit trou par bris de cachet sans perte de texte).{CR} Très rare lettre, pour...

Estimation : 4 000 / 5 000
Description
défendre ses intérêts dans un projet d’emprunt.{CR} Il recommande expressément de s’en tenir « à notre première détermination tant à l’égard de la quotité de l’emprunt éffectif, qu’à l’égard des immeubles que nous offrons pour garantie. [...] nous sommes très-décidés à ne rien terminer plutôt que de traiter à des conditions qui nous répugnent si fort : je dirais presque qui nous blessent. Nous ne consentirons donc point, quoi qu’il arrive, à emprunter au-delà de 30.000 francs, et encore moins à laisser prendre une hypothèque générale sur nos biens. Libre à M.M. les prêteurs de se prévaloir des circonstances, en manifestant d’un moment à l’autre, des prétentions plus exagérées, sans même paraître attacher la plus légère importance aux considérations morales. [...] grâce à Dieu, nous ne sommes point réduits par notre position, à recourir aux empyriques ; et en vous confiant nos intérêts, nous avons cru vous imposer tacitement la condition de ne transiger que d’une manière qui nous fût également honorable et avantageuse. Or ce double but ne serait pas rempli, si une trop vive impatience de terminer, pouvait vous rendre moins difficile sur le choix des moyens »... Il récapitule ses exigences, et exhorte son agent à « changer de batterie » : « vous paraissez avoir affaire à des praticiens armés de pied en cap ; aussi croyons-nous devoir faire un nouvel appel au zèle, au courage, à l’intelligence que vous avez déployés jusqu’ici »... Autrement, sa « mission » sera terminée, et Niépce recourra à une dernière ressource : « celle de vendre pour vous libérer entièrement »...{CR} Apostille a.s. du destinataire au bas de la lettre, pour la remettre au juge Durand.{CR}
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