Lot n° 81

[LONGUE (Louis-Pierre de)]. Les Princesses malabares, ou le célibat philosophique. Andrinople [Paris], Thomas Franco, 1734. In-12, maroquin noir, filet à froid, dos lisse orné de filets à froid droits et pointillés, coupes ornées, dentelle...

Estimation : 800 / 1000
Adjudication : 1200 €
Description
intérieure dorée, gardes de papier rose, tranches dorées (Reliure du XVIIIe siècle).
Édition originale de ce roman utopique se déroulant en Inde. # À travers une description des coutumes de l’île Malabare, l’auteur établit une critique satirique des systèmes religieux, tyran du genre humain. C’est une relation curieuse, où il est essentiellement rapport des relations entre les hommes et les femmes. La clé des noms cités sous forme d'anagrammes est imprimée en fin de volume. # Attribué à Lenglet-Dufresnoy ou à Quesnel, l'ouvrage fut condamné au feu par arrêt du Parlement de Paris en décembre 1734. # Les noms cités sont écrits sous forme d’anagrammes dont les clés sont données en fin d’ouvrage. # Très bel exemplaire en maroquin noir décoré de filets à froid. # Nodier en attribue la reliure à Derome dans le catalogue Pixerécourt. # Il a appartenu aux écrivains et bibliophiles René-Charles Guilbert de Pixerécourt (1838, n°86), avec ex-libris, et Jules Janin, avec ex-libris ; puis au sculpteur et graveur-médailleur Victor-Ambroise-Joseph Ségoffin, avec mention d’achat autographe datée 1907. # Note autographe paraphée de Pixerécourt inscrite sur une garde du volume : Ce livre en paroissant a été bruslé à Paris par la main du boureau ; l’Abbé L’Anglet Dufresnoy passe pour en être l’Auteur. # Peignot : Livres condamnés, II, 53-54 – Drujon, II, 808 – Caillet, n°6784 – Hartig-Soboul, 46.
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