[RESTIF DE LA BRETONNE (Nicolas-Edme)]. Les Parisiennes, ou XL Caractères generaux Pris dans les Mœurs actuelles, Propres à servir à l’instruction des Personnes-du-Sexe : Tiré des Memoires du nouveau Lycée-des-mœurs. Neufchâtel et Paris,...
Estimation :
600 / 800
Adjudication :
600 €
Description
Guillot, 1787. 4 volumes in-12, demi-maroquin citron avec coins, dos orné, pièces de titre et de tomaison rouges, tête dorée, non rogné (R. Petit).
Édition originale. # Restif commença la rédaction des Parisiennes au mois de décembre 1785. Conçu comme le pendant des Françaises, l’ouvrage fut presque aussi vite rédigé : le 30 juin 1786, le premier volume était terminé et le 7 octobre Les Parisiennes étaient achevées. # Premier tirage de l’une des plus remarquables illustrations des œuvres de Restif de la Bretonne. Elle comprend 20 planches hors texte dessinées et gravées notamment par Binet mais aussi par Richonne, Aze et Berthet. # « Elles sont très singulières », remarque Paul Lacroix ; et d’ajouter : « Elles offrent des têtes de femmes si variées et si piquantes qu’on peut les prendre pour des portraits. Il faut en attribuer la composition au caprice de Restif, qui sans savoir dessiner, faisait exécuter ses esquisses ou ses données par les dessinateurs qu’il employait ». # Très bel exemplaire à toutes marges. # Deux ff. discrètement réemmargés. # Rives Childs, Restif de la Bretonne, 302-303 – Cohen-Ricci, Guide de l'amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, 879 – Paul Lacroix, Bibliographie et iconographie de tous les ouvrages de Restif de la Bretonne, 247-250 – J.-C. Courbin, Le Monde de Restif, n° 14640-14641.
Édition originale. # Restif commença la rédaction des Parisiennes au mois de décembre 1785. Conçu comme le pendant des Françaises, l’ouvrage fut presque aussi vite rédigé : le 30 juin 1786, le premier volume était terminé et le 7 octobre Les Parisiennes étaient achevées. # Premier tirage de l’une des plus remarquables illustrations des œuvres de Restif de la Bretonne. Elle comprend 20 planches hors texte dessinées et gravées notamment par Binet mais aussi par Richonne, Aze et Berthet. # « Elles sont très singulières », remarque Paul Lacroix ; et d’ajouter : « Elles offrent des têtes de femmes si variées et si piquantes qu’on peut les prendre pour des portraits. Il faut en attribuer la composition au caprice de Restif, qui sans savoir dessiner, faisait exécuter ses esquisses ou ses données par les dessinateurs qu’il employait ». # Très bel exemplaire à toutes marges. # Deux ff. discrètement réemmargés. # Rives Childs, Restif de la Bretonne, 302-303 – Cohen-Ricci, Guide de l'amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, 879 – Paul Lacroix, Bibliographie et iconographie de tous les ouvrages de Restif de la Bretonne, 247-250 – J.-C. Courbin, Le Monde de Restif, n° 14640-14641.
