Lot n° 178

Georges-Louis Leclerc, comte de BUFFON. 3 L.S., Paris et Montbard août-septembre 1776, à Louis-Bernard Guyton-Morveau, avocat général du Parlement à Dijon ; 8 pages in-4, adresses avec cachets de cire rouge aux armes (la plupart brisés).

Estimation : 1000 / 1200
Adjudication : 1500 €
Description
Sur la demande de pension royale de Guyton-Morveau.Paris au Jardin du Roi 23 août. Il s’est entretenu de lui en tête à tête avec Mme de Saint-Fargeau. « M. d’Aligre ne manquera pas de donner votre mémoire à M. le Garde des Sceaux [Miromesnil], mais il faudra l’appuyer », car il a déjà deux pensions au parquet de Dijon. M. de Brosses en a obtenu pour MM. de Saint-Seine et Courtois : « je suis faché contre lui de ce qu’il ne vous a pas mis du nombre »... Il compte parler à M. d’Aligre « avec la chaleur que donne l’amitié pour une demande aussi juste », ainsi qu’à M. de Clugny, et Amelot l’aidera de son côté, mais il n’espère qu’une pension de 1500ff, « taux ordinaire du parquet », quitte ensuite à demander une pension pour ses travaux littéraires ; il doute que la bonne volonté de Trudaine et de La Rochefoucauld lui soit utile dans les circonstances actuelles... 1er septembre. Le Garde des Sceaux n’est pas décidé à le nommer pour la pension ; « cependant M. Boscherot son premier secretaire me dit qu’il espéroit qu’on en viendroit a bout ; aujourd’hui j’ai été à Versailles et j’ai vû entre les mains de M. Robinet une lettre de M. Amelot très détaillée, très forte et très instante à M. le Garde des Sceaux »... L’archevêque de Lyon a promis de joindre ses sollicitations aux leurs... Montbard 28 septembre. Il ne faut pas abandonner l’affaire : « vous réûssirés si vous voulés venir ici voir M. de Clugny qui doit arriver à sa terre de Nuis dans les premiers jours d’octobre [...]. Je suis persuadé qu’il y a eû du mal entendu ou du mal présenté dans la tournure de cette affaire et que M. Amelot est le seul qui ait agi de bonne foi et de bonne grâce »...Reproduit en page 60
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