Lot n° 205

François-Julien du Dresnay Des Roches (1719-1784) officier de marine, gouverneur des Îles de France et de Bourbon (Maurice et Réunion. 3 L.S. (une avec post-scriptum a.s.) et 1 P.S., Isle de France 1772, à François-Aymar chevalier de Monteil,...

Estimation : 500 / 700
Adjudication : 500 €
Description
[au Cap de Bonne-Espérance] ; 9 pages et demie in-fol., une à son en-tête et à ses armes.
17 février. Instructions détaillées pour se rendre en Europe avec les trois vaisseaux qu’il commande, et le plus que possible du régiment Royal Comtois, avec tableau sommaire de la répartition des 18 compagnies sur 8 vaisseaux : La Normande, Le Comte de Menou, La Corisande, etc. 13 mars 1772. L’ouragan a occasionné « une désolation générale » dans les campagnes, et à Port Louis : « nous sommes obligé d’employer toutes nos ressources »... Saint-Félix lui racontera leurs malheurs... 18 mars. Il se réjouit de retourner en Europe, maintenant que la paix est assurée, car les fonds de la colonie sont diminués, son titre de gouverneur général supprimé, et sa santé abîmée. Malgré les dégâts de l’ouragan, si Monteil arrive avec du biscuit, il pourra faire partir dans trois jours les trois bataillons que la Cour rappelle. Toujours respectueux des vues de M. Poivre, il indique les mouvements de vaisseaux et de troupes... Il rapporte ce qui s’est passé au Cap lorsque L’Astrée mouilla à Table-Baye : « Le gouverneur hollandois suivant ses principes et ses prétentions relativement au traitté de Munster, lui refusa directement toute espèce de secours ; mais en même tems il chargea M. de Joannis qui se trouvoit le plus ancien capitaine de la Compagnie de France dans cette rade, de pourvoir comme allié à tous les besoins de l’Espagnol. – Un vaisseau hollandois escorteroit et deffendroit un bâtiment qui seroit nôtre ennemy et qui craindroit d’être pris par nous. Vice-versa nous en ferions autant en pareille occasion. C’est le droit des gens, et je n’aurai jamais n’y honte n’y regrêt de l’avoir rempli »... 6 avril. Autorisation donnée à M. Duhaffond, sous-lieutenant dans la Légion, de débarquer de L’Indien et de s’embarquer sur l’un des vaisseaux de guerre sous les ordres de Monteil, « pour passer en Europe où des affaires qui intéressent sa fortune exigent essentiellement sa présence »...
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