Bela BARTOK. 1881-1945. Compositeur hongrois. L.A.S. à son éditeur. Budapest, 18 octobre 1920.
Estimation :
6000 / 7000
Description
4 pp. bi-feuillet in-8 ;
en français.
Importante correspondance musicale du compositeur hongrois :
Bartock réexpédie une épreuve corrigée auquel il joint une composition nouvelle au cas où il ne serait pas encore trop tard et si vous ne prettiez pas trop les fris de la planche première (…). Il la juge d’un caractère plus conforme à figurer dans le numéro de Debussy. (…)
Peut-être pourriez-vous corriger vous-même l’épreuve de cette seconde pièce ; le manuscrit est tout à fait clair, il ne peut pas y avoir des erreurs. Mais si vous publiiez quand même la 1re pièce soit maintenant, soit au printemps prochain, je déclare, qu’elle ne paraitra point avant septembre 1921. Toutes les deux font partie de la même série portant le nom « Petits morceaux pour le piano (op. 20) » (…).
Il s’est arrangé avec Kodaly en ce qui concerne les sujets et les critiques sur son œuvre. Quand à moi, je vous enverrai avec plaisir deux études par an ; mais je ne peux expédier la 1ère qu’en 1-2 mois au plus, car pour le moment d’autres travaux absorbent tous mes loisirs. Je voudrais encore savoir si ces études doivent avoir ce caractère purement scientifique comme l’est, par ex. celui des articles de la « Zeitschrift für Musikwissenschaft » à Leipsic, dans laquelle cette année-ci, j’ai publié deux essais (…).
Bartok propose de traiter de la musique populaire des Arabes de Bircra ou de Djelfa, qu’il a étudiée lors de son séjour en Algérie en 1913 ; Comme il s’agit là de la musique indigène des colonies françaises, on y trouverait peut-être quelque intérêt à Paris ? (…). Il demande combien faudra-t-il prévoir d’illustrations musicales pour une étude d’une dizaine de pages.
Il poursuit : (…) L’importance de Kodaly comme compositeur dans la vie musicale en Hongrie est très grande (…). Bartok juge qu’il n’est pas assez connu à cause des circonstances bien ingrates, mais que toutes ces compositions vont bientôt être publiées ; il propose d’être son mentor pour les prochaines publications.
en français.
Importante correspondance musicale du compositeur hongrois :
Bartock réexpédie une épreuve corrigée auquel il joint une composition nouvelle au cas où il ne serait pas encore trop tard et si vous ne prettiez pas trop les fris de la planche première (…). Il la juge d’un caractère plus conforme à figurer dans le numéro de Debussy. (…)
Peut-être pourriez-vous corriger vous-même l’épreuve de cette seconde pièce ; le manuscrit est tout à fait clair, il ne peut pas y avoir des erreurs. Mais si vous publiiez quand même la 1re pièce soit maintenant, soit au printemps prochain, je déclare, qu’elle ne paraitra point avant septembre 1921. Toutes les deux font partie de la même série portant le nom « Petits morceaux pour le piano (op. 20) » (…).
Il s’est arrangé avec Kodaly en ce qui concerne les sujets et les critiques sur son œuvre. Quand à moi, je vous enverrai avec plaisir deux études par an ; mais je ne peux expédier la 1ère qu’en 1-2 mois au plus, car pour le moment d’autres travaux absorbent tous mes loisirs. Je voudrais encore savoir si ces études doivent avoir ce caractère purement scientifique comme l’est, par ex. celui des articles de la « Zeitschrift für Musikwissenschaft » à Leipsic, dans laquelle cette année-ci, j’ai publié deux essais (…).
Bartok propose de traiter de la musique populaire des Arabes de Bircra ou de Djelfa, qu’il a étudiée lors de son séjour en Algérie en 1913 ; Comme il s’agit là de la musique indigène des colonies françaises, on y trouverait peut-être quelque intérêt à Paris ? (…). Il demande combien faudra-t-il prévoir d’illustrations musicales pour une étude d’une dizaine de pages.
Il poursuit : (…) L’importance de Kodaly comme compositeur dans la vie musicale en Hongrie est très grande (…). Bartok juge qu’il n’est pas assez connu à cause des circonstances bien ingrates, mais que toutes ces compositions vont bientôt être publiées ; il propose d’être son mentor pour les prochaines publications.
