HENRIETTE-MARIE de FRANCE. 1609-1669. Reine d’Angleterre, fille d’Henri IV et de Marie de Médicis, sœur de Louis XIII, épousa en 1625 Charles Ier d’Angleterre (1600-1649). L.A.S. au comte de Holand. S.l.n.d.
Estimation :
1500 / 2000
Description
2 pp. bi-feuillet petit in-folio,
adresse au verso, 2 petits cachets de cire rouges à ses armes de France et d’Angleterre, sur ruban de soie bleue ; en français ; 2 lignes biffées.
→Très belle lettre d’Henriette-Marie à son premier gentilhomme et confident, Sir Henry Rich 1er comte de Holland, évoquant les tractations de paix négociée par le diplomate avec Rome ; Mon Cousin, cette-cy est pour vous confirmer dans la surance que je vous ay donnée du resantiment que j’ay des services que vous m’avés toujours randus et dans la résolution que j’ay de vous le faire voir (…).
En voyent Henri Semier [Henri Seymour] trouver le Roy, je voulu vous en assurer par seste lettre qui ne sera que pour vous renouveller se que moy-mesme vous en ay dit ; J’ay reseu votre lettre par Henry Persey où vous me mandés que vous avés des propositions fait pour se joyndre avec le Pape dans une paix généralle. J’atandray à respondre mon avis quant je les oray veue : quoy qu’il me semble que sela ne peut esttre que advantageux pour le Roy le quel est résolu de ne point faire de guerre (…).
Je suis trop longue dans se discours qui [est] trop hors de ma capasité, mes à vous, je croy que je puis parler librement comme à une personne à qui je me fis et qui me croyt comme je suis (…).
adresse au verso, 2 petits cachets de cire rouges à ses armes de France et d’Angleterre, sur ruban de soie bleue ; en français ; 2 lignes biffées.
→Très belle lettre d’Henriette-Marie à son premier gentilhomme et confident, Sir Henry Rich 1er comte de Holland, évoquant les tractations de paix négociée par le diplomate avec Rome ; Mon Cousin, cette-cy est pour vous confirmer dans la surance que je vous ay donnée du resantiment que j’ay des services que vous m’avés toujours randus et dans la résolution que j’ay de vous le faire voir (…).
En voyent Henri Semier [Henri Seymour] trouver le Roy, je voulu vous en assurer par seste lettre qui ne sera que pour vous renouveller se que moy-mesme vous en ay dit ; J’ay reseu votre lettre par Henry Persey où vous me mandés que vous avés des propositions fait pour se joyndre avec le Pape dans une paix généralle. J’atandray à respondre mon avis quant je les oray veue : quoy qu’il me semble que sela ne peut esttre que advantageux pour le Roy le quel est résolu de ne point faire de guerre (…).
Je suis trop longue dans se discours qui [est] trop hors de ma capasité, mes à vous, je croy que je puis parler librement comme à une personne à qui je me fis et qui me croyt comme je suis (…).
