Michel LEIRIS. 1901-1990. Écrivain poète. 6 L.A.S. ou C.A.S. dont 5 adressées à Claude RAMEIL. & manuscrit autographe. 30 octobre 1972-10 février 1984.
Estimation :
3000 / 4000
Description
2 pp. in-4, 2 pp. in-8,
2 cartes de visite in-16 et
1 carte de visite in-24, avec enveloppes.
■Correspondance adressée au bibliographe et spécialiste de Raymond Queneau, ou à l’association des Amis de Valentin Brû.
En octobre 1972, Leiris accepte d’envoyer un texte pour l’exposition Queneau organisée par la Bibliothèque du Havre (ville natale de l’écrivain).
Et le 1er décembre, il adresse à Rameil les quelques lignes promises pour le catalogue de l’exposition [tenue du 3 février au 3 mars 1973].
Ce texte est présent sous trois formes, autographe, dactylographiée et en épreuve corrigée avec la mention « bon à tirer » datée du 18 janvier 1973.
Leiris y vante l’insolite et puissante vertu poétique de l’œuvre de Queneau :
Reprendre les grands lieux communs, les "thèmes éternels" et les traiter de manière neuve, avec l’ironie comme moyen de distanciation et en une langue qui étonne dans la mesure où, bien que familière, elle se dénonce aussitôt comme n’appartenant qu’à lui, voilà ce qui – à mon sens – fait de Raymond Queneau l’un des écrivains majeurs de notre temps (…).
Le 25 septembre 1975, il autorise Blaise Gautier (alors directeur du Centre national d'art contemporain) à utiliser ce même texte à l’occasion d’un hommage rendu à Queneau à la Bibliothèque royale de Bruxelles [lors du festival Europalia 75 où la France était le pays invité]. En 1978 et 1984, Leiris envoie le montant de son abonnement à la revue Temps mêlés [et sa cotisation aux Amis de Valentin Brû (qui deviendront les Cahiers Raymond Queneau à partir de 1986).
2 cartes de visite in-16 et
1 carte de visite in-24, avec enveloppes.
■Correspondance adressée au bibliographe et spécialiste de Raymond Queneau, ou à l’association des Amis de Valentin Brû.
En octobre 1972, Leiris accepte d’envoyer un texte pour l’exposition Queneau organisée par la Bibliothèque du Havre (ville natale de l’écrivain).
Et le 1er décembre, il adresse à Rameil les quelques lignes promises pour le catalogue de l’exposition [tenue du 3 février au 3 mars 1973].
Ce texte est présent sous trois formes, autographe, dactylographiée et en épreuve corrigée avec la mention « bon à tirer » datée du 18 janvier 1973.
Leiris y vante l’insolite et puissante vertu poétique de l’œuvre de Queneau :
Reprendre les grands lieux communs, les "thèmes éternels" et les traiter de manière neuve, avec l’ironie comme moyen de distanciation et en une langue qui étonne dans la mesure où, bien que familière, elle se dénonce aussitôt comme n’appartenant qu’à lui, voilà ce qui – à mon sens – fait de Raymond Queneau l’un des écrivains majeurs de notre temps (…).
Le 25 septembre 1975, il autorise Blaise Gautier (alors directeur du Centre national d'art contemporain) à utiliser ce même texte à l’occasion d’un hommage rendu à Queneau à la Bibliothèque royale de Bruxelles [lors du festival Europalia 75 où la France était le pays invité]. En 1978 et 1984, Leiris envoie le montant de son abonnement à la revue Temps mêlés [et sa cotisation aux Amis de Valentin Brû (qui deviendront les Cahiers Raymond Queneau à partir de 1986).
