Joseph de MAISTRE. 1753-1821. Écrivain, philosophe, politique. L.A.S. Turin, 6 mai 1820.
Estimation :
1500 / 2000
Description
3 pp. bi-feuillet in-4,
petit cachet de collection.
Longue lettre avec son éditeur concernant la sortie de la seconde édition de ses œuvres notamment sur le Pape.
Le comte de Maistre annonce qu’il sera de retour prochainement dans le Dauphiné pour marier son fils avec la fille aînée du marquis de Sieyès à Valence ; mais il ne pourra le voir avant un mois, pour discuter de la 5e partie de son ouvrage qu’il doit remettre ; (…)
Souvent je désespère de toute nouvelle production. Il promet de lui envoyer les premiers éléments de ses travaux avec une table des matières qui donnera un prix infini à votre nouvelle édition, ce qui surtout égalisera les deux volumes (…) ;
ainsi que les dernières corrections que (lui) ont fourni une lecture attentive et les avis de quelques personne importantes. Cette révision est mon ultimatum (…).
Il ne peut s’engager sur de prochaines productions sur lesquelles il ne se sent pas prêt. Ces arrangements par moitié ne lui plaisent pas non plus, préférant des paiements divisés et successif à mesure de l’avancement de ses écrits ; Il a d’ailleurs un avantage précieux pour l’auteur, c’est qu’il sait ce qu’il fait. Un imprimeur m’offre 20,000 £ et un autre 30,000. J’ai besoin de très peu d’arithmétique pour me décider ; au lieu qu’avec le système de la communauté, je ne sais ce que je fais. Votre projet en deux copies était demeuré dans mon bureau absolument perdu de vue (…).
SI l’on croyait tout ce qui se dit et tout ce qui s’écrit, la vie humaine serait un long procès et même une guerre (…).
Il reste attaché à son imprimeur Rusand dont il estime la franchise, etc.
petit cachet de collection.
Longue lettre avec son éditeur concernant la sortie de la seconde édition de ses œuvres notamment sur le Pape.
Le comte de Maistre annonce qu’il sera de retour prochainement dans le Dauphiné pour marier son fils avec la fille aînée du marquis de Sieyès à Valence ; mais il ne pourra le voir avant un mois, pour discuter de la 5e partie de son ouvrage qu’il doit remettre ; (…)
Souvent je désespère de toute nouvelle production. Il promet de lui envoyer les premiers éléments de ses travaux avec une table des matières qui donnera un prix infini à votre nouvelle édition, ce qui surtout égalisera les deux volumes (…) ;
ainsi que les dernières corrections que (lui) ont fourni une lecture attentive et les avis de quelques personne importantes. Cette révision est mon ultimatum (…).
Il ne peut s’engager sur de prochaines productions sur lesquelles il ne se sent pas prêt. Ces arrangements par moitié ne lui plaisent pas non plus, préférant des paiements divisés et successif à mesure de l’avancement de ses écrits ; Il a d’ailleurs un avantage précieux pour l’auteur, c’est qu’il sait ce qu’il fait. Un imprimeur m’offre 20,000 £ et un autre 30,000. J’ai besoin de très peu d’arithmétique pour me décider ; au lieu qu’avec le système de la communauté, je ne sais ce que je fais. Votre projet en deux copies était demeuré dans mon bureau absolument perdu de vue (…).
SI l’on croyait tout ce qui se dit et tout ce qui s’écrit, la vie humaine serait un long procès et même une guerre (…).
Il reste attaché à son imprimeur Rusand dont il estime la franchise, etc.
