CARDINAL DE TALLEYRAND-PÉRIGORD (Alexandre Angélique) 1736-1821 - Constituant, Archevêque de REIMS (1777-1790) Cardinal 1817, Archevêque de PARIS 1817 - Remplacé par un Archevêque Constitutionnel, Il s’exila. Il fut Conseiller Louis XVIII en...
Estimation :
350 / 400 €
Adjudication :
390 €
Description
Exil. Le Roi le nomma Grand Aumônier à son retour en 1814 et Pair de France -
•3 LETTRES D’ÉMIGRATION Autographes Signées “+
•Alex. Ang. Arch. Duc de REIMS” (En exil, de WOLFENBUTTEL (Brunswick) 1801 à 1802 - au Duc de PIENNE, à WILDUNGEN - relative au Roi LOUIS XVIII, à la Reine et autres nouvelles – 7pp gd in-8° -
“Je ne puis en effet, Mr le Duc, vous rendre ma surprise et la peine du parti que vous croyez devoir prendre. Je ne puis concevoir le changement que vous me faites l’honneur de me mander exister dans la conduite de la REINE vis à vis de vous en qui elle paraissait avoir tant de confiance. Il faut qu’il soit bien marqué pour vous forcer à vous retirer. Cette retraite n’en doutez pas va devenir un aliment pour les folliculaires qui en manquent à présent. Ils vont exercer leurs plumes sur nos infortunés Princes. En effet qu’elle opinion ne peut-on pas donner d’eux et de ce qui les entoure, lorsqu’on verra que dans le très petit nombre de personnes qui sont auprès d’eux. il ne peux y avoir ni stabilité, ni union, ni les sentiments qui devaient tout réunir, et ce dans le moment où nous avons tous le plus grand besoin de reconquérir l’opinion publique. Le Roy est en vérité trop malheureux ... permettez-moi de vous représenter que pour le Roy vous êtes véritablement attaché. Il vous conviendrait, d’après la confiance que Sa Majesté ne cesse de vous témoigner, la justice qu’il vous rend, de ne pas lui donner de nouveau chagrin; Il en a tant que nous devons lui éviter tout ce qui pourrait lui en procurer de nouveau et je suis bien persuadé que votre Retraite en serait un réel pour lui. Ceci est peut-être un orage momentané, excusable dans nos malheurs, qui, j’espère, passera, et après lequel la Reine reprendra pour vous les sentiments que vous méritez, qui vous sont nécessaires pour le bon ordre de Sa Maison et le bonheur de son intérieur...” (Extrait) –
•3 LETTRES D’ÉMIGRATION Autographes Signées “+
•Alex. Ang. Arch. Duc de REIMS” (En exil, de WOLFENBUTTEL (Brunswick) 1801 à 1802 - au Duc de PIENNE, à WILDUNGEN - relative au Roi LOUIS XVIII, à la Reine et autres nouvelles – 7pp gd in-8° -
“Je ne puis en effet, Mr le Duc, vous rendre ma surprise et la peine du parti que vous croyez devoir prendre. Je ne puis concevoir le changement que vous me faites l’honneur de me mander exister dans la conduite de la REINE vis à vis de vous en qui elle paraissait avoir tant de confiance. Il faut qu’il soit bien marqué pour vous forcer à vous retirer. Cette retraite n’en doutez pas va devenir un aliment pour les folliculaires qui en manquent à présent. Ils vont exercer leurs plumes sur nos infortunés Princes. En effet qu’elle opinion ne peut-on pas donner d’eux et de ce qui les entoure, lorsqu’on verra que dans le très petit nombre de personnes qui sont auprès d’eux. il ne peux y avoir ni stabilité, ni union, ni les sentiments qui devaient tout réunir, et ce dans le moment où nous avons tous le plus grand besoin de reconquérir l’opinion publique. Le Roy est en vérité trop malheureux ... permettez-moi de vous représenter que pour le Roy vous êtes véritablement attaché. Il vous conviendrait, d’après la confiance que Sa Majesté ne cesse de vous témoigner, la justice qu’il vous rend, de ne pas lui donner de nouveau chagrin; Il en a tant que nous devons lui éviter tout ce qui pourrait lui en procurer de nouveau et je suis bien persuadé que votre Retraite en serait un réel pour lui. Ceci est peut-être un orage momentané, excusable dans nos malheurs, qui, j’espère, passera, et après lequel la Reine reprendra pour vous les sentiments que vous méritez, qui vous sont nécessaires pour le bon ordre de Sa Maison et le bonheur de son intérieur...” (Extrait) –
