Gustave EIFFEL. 1832-1923. Ingénieur et industriel. L.A.S. à sa chère Claire. Vacquey, 20 mai 1905. 4 pages petit in-8, à l’encre violette, sur un double feuillet à l’en-tête et à la devise du Château de Vacquey.
Estimation :
2 200 - 2 500 €*
Mi
Description
Belle lettre familiale à sa fille aînée, datée du domaine de Vacquey, près de Salleboeuf en Gironde.
Eiffel revient d’un déjeuner chez M. Bentique en compagnie de son fils Edouard, son autre fils Albert étant resté à Bordeaux pour des achats : toujours cordiale réception de ce brave homme […] Gigot à l’ail de premier ordre et cèpes : l’huile idem, le tout arrosé de vins des plus généreux ; j’ai largement fait honneur au tout. Il évoque les beaux meubles que possède M. Bentique et ce qu’Edouard a pu faire, à Vacquey, avec ce qu’il lui a acheté. Il est passé chez M. et Mme de Beyssac [famille de son gendre Adolphe Salles] qui étaient absents : Cartes et politesse faite ! J’ai acheté une carte postale de Vayres que je t’envoie […] au cas où tu voudrais acheter un château féodal, ce qui pourtant ne me semble guère dans tes goûts de Parisienne. Il est ensuite question des Bourgès [les beaux-parents d’Edouard] et d’une photographie réalisée par la maison Braun qu’Adolphe a envoyée aux membres de sa famille : Edouard lui a mis un cadre qui va très bien. Il hésitait à l’encadrer sans marge, comme Braun fait souvent, mais je n’aime pas cela. Je mettrai probablement un encadrement foncé avec biseau, et Eiffel illustre son propos d’un petit DESSIN montrant le profil du dit encadrement…
Veuf depuis 1877, Gustave Eiffel avait 5 enfants, trois filles et deux garçons. L’aînée, Claire, était devenue en 1885, Mme Adolphe Salles en épousant un des proches collaborateurs de son père.
Édouard, fils aîné et le troisième enfant, s’était marié en 1897 et s’était vu confier par son père la gestion du domaine de Vacquey qu’il modernisa tout en le meublant de pièces de prix, et dont il fit un domaine agricole et viticole.
Eiffel revient d’un déjeuner chez M. Bentique en compagnie de son fils Edouard, son autre fils Albert étant resté à Bordeaux pour des achats : toujours cordiale réception de ce brave homme […] Gigot à l’ail de premier ordre et cèpes : l’huile idem, le tout arrosé de vins des plus généreux ; j’ai largement fait honneur au tout. Il évoque les beaux meubles que possède M. Bentique et ce qu’Edouard a pu faire, à Vacquey, avec ce qu’il lui a acheté. Il est passé chez M. et Mme de Beyssac [famille de son gendre Adolphe Salles] qui étaient absents : Cartes et politesse faite ! J’ai acheté une carte postale de Vayres que je t’envoie […] au cas où tu voudrais acheter un château féodal, ce qui pourtant ne me semble guère dans tes goûts de Parisienne. Il est ensuite question des Bourgès [les beaux-parents d’Edouard] et d’une photographie réalisée par la maison Braun qu’Adolphe a envoyée aux membres de sa famille : Edouard lui a mis un cadre qui va très bien. Il hésitait à l’encadrer sans marge, comme Braun fait souvent, mais je n’aime pas cela. Je mettrai probablement un encadrement foncé avec biseau, et Eiffel illustre son propos d’un petit DESSIN montrant le profil du dit encadrement…
Veuf depuis 1877, Gustave Eiffel avait 5 enfants, trois filles et deux garçons. L’aînée, Claire, était devenue en 1885, Mme Adolphe Salles en épousant un des proches collaborateurs de son père.
Édouard, fils aîné et le troisième enfant, s’était marié en 1897 et s’était vu confier par son père la gestion du domaine de Vacquey qu’il modernisa tout en le meublant de pièces de prix, et dont il fit un domaine agricole et viticole.
