Pierre LOUŸS (1870-1925). L.A.S. Non datée [1897 ?]. 2 pages in-8 ; à l’encre bleue sur un double feuillet à l’adresse imprimée en rouge 147 boulevard Malesherbes. Lettre inédite, à propos d’une illustration d’Aphrodite que Louÿs...
Estimation :
1 500 - 1 800 €*
Mi
Description
récuse absolument.
L’écrivain est non seulement blessé par le manque de courtoisie de son correspondant qui ne lui a pas demandé son autorisation mais aussi par cette réalisation même : « Vos planches sont de simples pornographies, monsieur. Je rougis de penser qu’elles ont pu être inspirées par mon livre et je vais demander à un avocat si la loi me permet de poursuivre à l’effet d’interdire la vente et l’exposition d’une œuvre qui me déconsidère ».
Le 15 juin 1897, la revue La Plume publiait le désaveu de Louÿs de cette suite due à Frédillo ou Fredillo, artiste français de la fin du XIXe siècle qui travailla comme caricaturiste pour La Lanterne et illustra divers ouvrages érotiques, et à un dessinateur nommé Vignola. Dans le même numéro, La Plume publiait un « droit de réponse » de Frédillo affirmant qu’il avait pourtant déjà remis ses gravures à l’auteur d’Aphrodite.
Ce roman paru en 1896 connut un tel succès dès sa sortie en librairie que cette même année, une première édition illustrée, par Calbet, fut publiée et que de nombreuses autres suivirent.
L’écrivain est non seulement blessé par le manque de courtoisie de son correspondant qui ne lui a pas demandé son autorisation mais aussi par cette réalisation même : « Vos planches sont de simples pornographies, monsieur. Je rougis de penser qu’elles ont pu être inspirées par mon livre et je vais demander à un avocat si la loi me permet de poursuivre à l’effet d’interdire la vente et l’exposition d’une œuvre qui me déconsidère ».
Le 15 juin 1897, la revue La Plume publiait le désaveu de Louÿs de cette suite due à Frédillo ou Fredillo, artiste français de la fin du XIXe siècle qui travailla comme caricaturiste pour La Lanterne et illustra divers ouvrages érotiques, et à un dessinateur nommé Vignola. Dans le même numéro, La Plume publiait un « droit de réponse » de Frédillo affirmant qu’il avait pourtant déjà remis ses gravures à l’auteur d’Aphrodite.
Ce roman paru en 1896 connut un tel succès dès sa sortie en librairie que cette même année, une première édition illustrée, par Calbet, fut publiée et que de nombreuses autres suivirent.
